Grosse semaine pour le nombre d’articles au sujet de la génération Z , autrement dit sur les enfants et les adolescents actuels.
Veuillez aussi m’excuser de mon retard car outre le nombre important d’article à lire, j’ai une 3e génération Z à la maison pendant quelques semaines. Cela me permet de « voir » le comportement des adolescents Allemands 😉
Comportements alimentaires au cours des 5 prochaines années
Les changements de génération (et plus spécifiquement aux US, la part croissante d’Hispaniques) auront un impact majeur sur les comportements alimentaires du pays au cours des 5 prochaines années selon une étude menée du NPD Group trouvé via Youngest U.S. Generations, Hispanics Will Drive Country’s Eating Behaviors Over Next Five Years
Le fait essentiel est le parti pris des Z pour des aliments qui sont frais et naturels et qui permettent au cuisinier de contrôler l’arôme du produit final !
Cela annoncerait-il le retour de la cuisine familiale ? Et si inconsciemment, la cuisine de mémé Moniq avait été créé dans cet esprit, simplement parce que c’était dans l’air du temps ?
Comment la génération Z apprend ?
Je suis toujours friand d’articles sur la génération Z et l’éducation, aussi How Generation Z Learns ne pouvait que retenir mon attention 😉
Ils (les enfants et ados) veulent quelque chose de différent que les salles de classe traditionnelle et naturellement, ils souhaitent que la technologie intervienne dans une plus grande partie de leur éducation (43 % des adolescents préfèrent une approche numérique à l’apprentissage traditionnel et trouvent qu’il est plus facile d’apprendre à partir d’Internet.)
Ces super multi-tâches ont en conséquence tendance à avoir une plus courte durée d’attention. Les enseignants devraient garder à l’esprit que ces élèves ont besoin d’être constamment en prise avec des stimulations de technique d’enseignement et par des tâches.
Les enseignants devraient planifier des projets afin de collaborer en ligne, en utilisant des outils tels que les blogs, les médias numériques et le podcasting y compris pour communiquer avec les étudiants du monde entier !
C’est aussi une génération qui est plus consciente socialement que ces prédécesseurs. Les enseignants pourraient ainsi intégrer à leurs enseignements des questions d’actualité !
Dernier point de l’article, le homeschooling (les cours à la maison). Il est expliqué que la Generation X est plus enclin à cette version de l’école pour leurs enfants et la génération Z s’en félicite ! Souvent cela conjugue technologie, flexibilité et auto-apprentissage (le rêve des ados 😉
C’est vrai que l’on évoque peu le homeschooling en France… j’aimerai avoir des statistiques sur le sujet !
Reste à savoir si cela influera ou non sur leur avenir et la décision d’aller à l’université : «En raison de leur propension à l’auto-apprentissage et de leur capacité à synthétiser rapidement des informations, ils (la génération Z) peuvent trouver un meilleur investissement de temps et d’argent que d’aller à l’Université !» Je dois avouer que je n’avais pas pensé à cette réflexion… mais qu’elle demande a être creusé… La réponse dans un ou 2 ans !
Les adolescents sont ils des junkies d’internet ?
L’un des articles le plus relayé a été un article de Christiantoday : Are generation Z internet junkies? (l’autre est celui sur le comportement alimentaire).
Il titre ainsi car une enquête de charity Tablet for Schools auprès des ados de 11 à 17 ans indiquerait que 2 génération Z sur 5 se considèrent comme dépendants à Internet (46 % des adolescentes et 36 % des garçons).
Les adolescents âgés de 14-15 sont ceux qui se sentent les plus accros plus des 2/3 (64 %) ont admis avoir pris un appareil numérique au lit jusque tard dans la nuit.
Martin Saunders, directeur de la création de Youthscape, n’est pas surpris par ces « découvertes ». Il note qu’un plus grand accès à l’Internet offre un espace de communication pour les enfants et les adolescents sans même quitter le confort de leur foyer.
Il revient sur le nombre d’amis virtuels et remarque : dans le passé, lors d’un désaccord, nous avons dû apprendre de travailler à travers nos différences alors qu’en ligne, il est facile de se désabonner de la personne ou de la bloquer.
Bex Lewis, une universitaire (médias sociaux et apprentissage en ligne) ne souscrit pas à l’idée que l’Internet n’est pas la «vraie vie». Selon elle, c’est aux parents de mettre des limites comme ils ne font dans d’autres activités et, notamment, cela passe dans la façon dont les adultes font usage de la technologie dans leur propre vie. Je suis content de n’être pas le seul à penser à l’importance de l’image des parents 😉
L’article se termine par la vidéo qui fait le buzz actuellement…
Examen des baby-boomers, les millénaires et la génération Z
Carolyn Hoy dans l’article What’s in a Generation? Examining Baby Boomers, Millenials and Generation Z donne sont point de vue sur les différentes générations que l’on trouve au sein d’une famille, dont les millénaires (les 18-34 ans) et explique le sens qu’il faut donner aux termes de générations.
En conclusion, elle indique que beaucoup de similitudes entre les personnes d’une même «génération» ne sont pas causés par leurs anniversaires, mais plutôt par des conditions externes du monde quand ils sont enfants, quand ils sont adolescents, quand ils sont de jeunes adultes, et quel est l’impact de ces expériences sur leur développement.
Le partage d’expériences au même stade de maturité a tendance à créer un lien et souvent une perspective générale similaire sur le monde , et c’est ce que l’on entend vraiment par génération.
Investissement et épargne dans le futur
Changement de décor, puisque l’article , Nothing to lose sleep over … yet, évoque le côté financier (investissement, épargne…) et aussi la réflexion à des stratégies d’investissement de la part des ados.
Cela pourrait être plus difficile pour la génération Z de se construire un pécule que pour les générations précédentes. Mais est-ce réellement un problème lorsque certaines études montre qu’économiser pour acheter une maison (pour se loger) n’est pas une grande priorité pour eux (24,7 % des jeunes célibataires ont l’intention d’acheter une maison). Encore une fois, la génération Z n’a pas les mêmes repères que les précédentes. Idem pour la retraite.
Attention toutefois, cette « achat de maison » est certainement variable selon les pays. En effet, dans un article publié également cette semaine, mais en Australie (The Retirement War You Know Nothing About), il est indiqué que cet achat est l’un de leurs objectifs financiers. Toutefois, aux USA ou en Australie, on évoque l’immeuble de placement !
L’effet de vouloir vivre à la maison parentale même pour plus longtemps que leurs prédécesseurs (Beaucoup vont rester à la maison jusqu’à ce qu’ils aient 30 ans ou jusqu’à ce qu’ils décident de se marier ou se loger dans des partenariats à long terme — Parents, vous voilà prévenu) accentuera certainement ce « dédain » de la propriété mobilier pour se loger !
L’article explore d’autres pistes et comportement que devraient avoir les membres de la génération Z… au niveau de l’épargne, du comportement financier.
Un autre article également sur la thématique de l’argent ! New ‘university’ aims to boost investing among young Americans. C’est l’attitude des jeunes Américains vers le marché boursier qui les inquiètes. En effet, ils privilégient (les jeunes) d’une façon très « conservateur » les comptes d’épargne !
Et, si, la génération Z révisait complètement notre rapport à l’argent ?
RH : Apprendre à connaitre la Gen Z
Il ne se passe pas une semaine sans article sur la génération Z et son arrivé prochaine en entreprise. Cette fois, c’est HREOnline (Human Ressources Executive Online) qui apporte sa vision sur la génération Z : Getting to Know Gen Z.
Les premières remarques indiquent qu’il manque quelque chose aux équipes RH si elles ne sont pas en contact avec des étudiants. Et d’ajouter que la façon dont ils travaillent est différent , et qu’ils vont changer l’organisation du travail.
Les employeurs doivent trouver dès aujourd’hui des moyens de maximiser le potentiel d’une génération avec ses propres forces et faiblesses , ses particularités , ses objectifs et ses approches pour travailler.
Outre que les membres de la génération Z souhaitent faire quelque chose qu’ils aiment dans la vie (76 % des ados en 2013 contre 50 % en 2010 ont dit qu’ils aimeraient avoir un passe-temps qui se transformerait en un emploi à temps plein), quelques pistes de réflexions sont apportées comme le fait que les « générations Z » attendent beaucoup de soutien, d’orientation et de direction de personnes plus âgées, plus expérimentées dans des rôles d’autorité.
Ils sont prêts à renoncer à de gros salaires mais sont fermes dans leur besoin de flexibilité. L’objectif étant d’avoir un équilibre travail / vie privé.
La personnalisation de l’environnement de travail est également de mise, comme l’utilisation des médias sociaux. La technologie est leur seconde nature.
Un exemple est donné d’une entreprise qui a réalisé des vidéos YouTube qui mettent en valeur la culture de l’entreprise ainsi que ses produits afin de « charmer » les adolescents pour les recruter… Mais, dans l’article, les rencontres sous de nombreuses formes au sein des Universités est également mis à l’honneur…
Attention toutefois à ne pas oublier que leur dépendance aux technologies peut empêcher ces personnes de développer les types de relations interpersonnelles, communicationnelles et les compétences sociales nécessaires pour réussir dans un milieu de travail traditionnel. De plus, la Gen Z tend à être plus informelle et veut un retour immédiat ! Des programmes de formation spécifiques semblent être la solution à ces comportements.
Pour les services RH et autres personnes intéressées par l’arrivée de cette génération Z dans l’entreprise, je signale Génération Z : quels impacts RH pour l’entreprise ? organisé par le CCI de Paris, le mardi 28 mai 2013 à 17 h 30. Comme je ne connais aucun des intervenants, je ne peux vous donner une indication sur la qualité de ce qui sera dit !
Sinon, j’en parlerai un peu jeudi matin dans Nos ados : la génération Z.
Et si la génération du numérique était moins experte avec l’ordinateur qu’on le pense ?
Je n’ai pas encore lu cet article d’Infobourg (je précise d’entrée qu’en général j’apprécie beaucoup leurs articles 😉 : La génération du numérique moins experte avec l’ordinateur qu’on le pense mais ce genre de titre me pose un souci au vu des réactions des internautes en général… il va être diffusé par le « on dit » que cette génération est moins experte… même si je dois avouer que cela ne me surprend pas que les jeunes Canadiens (les français aussi 😉 ne s’y connaissent pas autant dans l’univers de l’informatique et d’internet que les adultes le pensent trop souvent !
Enfin, à la lecture je m’aperçois que l’on parle de dépendance envers leurs parents et enseignants pour les aider à perfectionner leurs connaissances dans des domaines comme la recherche et la vérification de renseignements en ligne !
Quelque part, y’a un hiatus pour moi. Je ne peux cautionner de tels propos. Je ne savais pas que parents et enseignants savaient chercher une information… Çà se saurait ! Je parle de généralité, pas d’exceptions 😉 Je précise qu’Infobourg est un site sur l’éducation.
Nous trouvons dans cet article d’autres remarques « négatives » sur le niveau de nos chères têtes blondes… mais je n’ai pas le courage d’aller plus loin dans ma lecture, ayant trop peur de me mettre en colère 😉
Je pense que je ne suis pas loin d’être seulement en accord avec le chapô de l’article «Combien de parents s’en remettent à leurs jeunes quand ils ont un problème informatique, comme si cette génération possédait d’instinct la science des ordinateurs? Voilà pourtant ce qui caractérise l’expérience de nos jeunes avec l’ordinateur : elle est souvent basée davantage sur l’instinct que sur des connaissances solides.»
D’instinct… c’est ce qui doit déranger nos têtes pensantes qui ont besoin d’un matelas de connaissances avant de pouvoir mettre en pratiques quelque chose.
Mais 1 ou 2 questions. Ces parents et enseignants qui savent semble t-il chercher une information, comment ont-ils appris cela ? Par un cours ? J’en connais peu d’efficace (et quand je vois le niveau de la population quand je donne ce type de formation, cela me laisse toujours dubitatif)… et pour simple mémoire, comment nous, les personnes qui sommes sur Internet depuis l’origine, avons nous appris ? Il est un peu trop facile d’oublier la part d’auto-apprentissage de l’ensemble des experts actuels (y compris dans la veille et la recherche d’informations), nous sommes tous de pur autodidacte qui avons appris à l’instinct.
Maintenant, si je fais une comparaison avec mes filles (les générations Z), c’est vraie que leur recherche parfois n’a rien d’académique… et qu’elle font aussi parfois appel à leur réseau. Et j’aurais tendance à dire, et alors… n’est ce pas le résultat qui compte ?
Bien entendu, elles ne possèdent pas mon niveau de compétence dans ce domaine… mais je suis un tantinet expert de la recherche d’informations 😉 Encore faut-il savoir ce que l’on se donne comme référence… Nos adolescents doivent savoir chercher comme qui ? Comme moi, comme leur mère, comme leurs enseignants (pour la plupart, j’ai l’impression au vu de certaines demandes qu’ils recherchent encore moins bien qu’elle), comme l’homme de la rue, comme le responsable d’une cellule de veille ?
Cette question de savoir chercher une information ne date pas d’aujourd’hui. Je me rappelle au milieu des années 2000 qu’elle a déjà été signalé, et c’est vrai que j’ai dit à l’époque qu’effectivement les jeunes savaient juste jouer, chatter et taper un texte… Pour la recherche d’information, comme j’étais Maitre de conf. associé dans un UFR des sciences de l’information, j’avais ajouté qu’ils ne savaient pas rechercher une information (en parlant de mes étudiants).
Mon « changement » de positions, si il y a changement de position est basé sur 2 points. Ce n’est plus des générations Y que nous avons dans les écoles (les grands frères ont un peu appris avec le temps ;-), les outils et les manières de fonctionner également même si Google reste le maître absolu.
Sinon, je reste persuader qu’un véritable enseignement de la recherche d’information est nécessaire… Mais, là encore, il y aurait beaucoup à dire à ce sujet et sur le contenu de cet enseignement… Je crois que l’une des questions d’un enseignant à l’une de mes filles aujourd’hui a été : selon vous, Wikipédia s’arrêtera quand ?
L’autre remarque que je me fais à la lecture de cet article pour la revue de presse, c’est qu‘il n’y a que dans la littérature Française que l’on trouve autant de critiques régulièrement sur nos jeunes ! Il serait peut-être temps de leur faire un peu plus confiance… J’ai l’impression de ne pas avoir les mêmes jeunes en face de moi quand je lis cet article et quand je lis Comment la génération Z apprend ?
Qu’en sera-t-il des jeunes qui s’ennuient sur internet en 2025 ?
Vous avez deviné la langue dans lequel a été rédigé cet article ? Français… vous avez gagné… La France doit être le seul pays au monde où les jeunes s’ennuient sur Internet si j’en crois le titre de l’émission le mouv‘.
Et bien, je vous livre un scoop… dans les années 70, je m’ennuyais… et je pense que tous les ados quelque soit l’époque ce sont ennuyés. Une idée me vient mais je n’ai pas le temps de la vérifier… Mai 68 n’est pas venu aussi à cause de l’ennuie ?
La différence entre mes années 70 et la génération d’adolescents actuels est que eux le diffuse d’une façon visible de tous… c’est peut-être ce qui dérange, savoir qu’ils s’ennuient alors que les parents n’ont jamais été aussi présent à leur côté, afin d’éviter justement que leurs enfants s’ennuient comme c’était le cas pour eux… C’est raté dans ce cas !
Je me tourne vers les psy. qui pourront apporter leur point de vue à la question : l’ennuie n’est-il pas nécessaire au développement de l’adolescent. N’est-il pas sain de s’ennuyer ?
En attendant, bonne semaine à tous, génération Z ou pas 😉
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