On parle de la génération Z en bien

Je commençais à désespérer que d’autres parlent de la génération Z en bien et coup sur coup, deux articles très intéressants l’un et l’autre pour des raisons différentes, mais complémentaires selon moi !

La génération Z passée aux rayons X

une génération Z

à votre avis quel âge à cette femme d’affaires ? Un indice : génération Z

Lors de l’entretien avec Naomi Clément, l’auteur du billet sur konbini : La génération Z passée aux rayons X, nous évoquions les nombreux articles détracteurs au sujet de la génération Z (surtout de la part des médias « traditionnel » et aussi l’absence de textes sur le sujet ! Cela fait d’ailleurs partie des raisons d’être de ce site. Enfin, parler autrement de nos jeunes, de nos adolescents

Désormais, à n’en pas douter le sien fera date ! C’est une excellente mise au point sur cette génération. Je ne dis pas cela parce que je suis l’une des personnes interviewées sur le sujet, mais, j’ai aimé son approche, son angle d’attaque du sujet.

Les inters sont significatifs :

  • Des incompétents ?
  • Le plaisir, condition sine qua non
  • Se responsabiliser plus vite
  • Vie réelle, vie digitale, même combat ?
  • Une projection des craintes adultes

D’ailleurs, elle ne s’est pas contentée de mon opinion et m’a permis de découvrir Valentin Reverdi, 16 ans… Je ne vous en dis pas plus, car vous devez aller lire l’article 😉

Mais, comme je mettais en garde Naomi, attention de ne pas cacher la forêt derrière un arbre 😉 Je m’explique… Derrière Valentin, Octave ou les activités de mes filles comme leur livre de cuisine, etc., j’ai l’impression qu’ils sont foncièrement tous comme ces exemples !

D’ailleurs, je lance un appel. Vous devez en connaître aussi autour de vous… N’hésitez pas à me faire remonter l’information, je trierai 🙂 Mais, j’aimerai bien pouvoir aussi parler de cette masse « silencieuse » 😉

Donc, si ce n’est déjà fait, aller vite lire l’article de Noémie sur la génération Z 😉

Vie d’un collégien d’aujourd’hui, vue en 2006

les mots clés du café Open Science peuvent s'appliquer à l'école 2.0

les mots clés du café Open Science peuvent s’appliquer à l’école 2.0

Le second article dont je voulais vous parlé est un billet de Benoit Lacherez publié en septembre dernier. À la différence de Noémie, nous n’avons pas discuté du sujet, mais pour tout dire, Benoit n’est pas un inconnu pour moi, cela fait longtemps déjà que je le suis au travers de Tumblr par exemple 😉

Aussi, dans la foulée de Ludovia 2013 dont la thématique était que sont devenues les promesses du numérique, il propose à la relecture sont article publié initialement le 4 avril 2006 : La vie d’un collégien dans dix ans. Nous sommes en 2014, en d’avril !

Dommage, Benoit n’a pas tenu parole en commentant rapidement cet article comme il l’avait promis 😉

Mais, l’intérêt de ce billet réside également dans ce que nous pensions tous possible en 2006 des évolutions de l’école !

Les prévisions sur le comportement des élèves me semble « atteintent », pas celles des établissements et des enseignants ! Cela me confirme une nouvelle fois mes questions… Notre Éducation Nationale serait-elle en retard ?

Avant-hier soir, lors d’une soirée sur l’Open Science, dès le début je me suis mis en colère car une chercheuse disait grosso-modo :«Pourquoi écrire pour être lu par tous ? Je ne vois pas l’intérêt. Le grand public ne pourra pas comprendre !» Et dans ma colère, je répondais : «Arrêtons de prendre les gens pour des cons ! Si le sujet nous intéresse, nous comprendrons !».

C’est un peu la même chose avec les élèves… Arrêtons de les prendre pour ce qu’ils ne sont pas ! Autrement dit, arrêtons de penser pour eux, sur les outils qu’ils doivent employer, etc. Laissez-leur la créativité d’apprendre comme ils le souhaitent, y compris par la pédagogie inversée !

Pour en revenir à l’article de Benoit, c’est bien ce qui se passe. Une fois son arrivée au collège, Théo ne trouve rien de ce qui devrait être son quotidien jusqu’au moment qu’il quitte l’établissement !

Le smartphone ou la tablette n’est toujours pas à l’ordre du jour, sauf pour d’interminables expériences pour voir si cela fonctionne.

L’ordinateur est parfois relié au TBI (il serait bon également de revenir sur l’intérêt et l’usage du TBI, si c’est pour passer un simple PowerPoint, il n’est pas très utile) mais n’est pas présent partout. Les livres et documents utiles sont toujours en papier !

Ne parlons même pas des cours avec une forme différente. Un jour, je vous raconterai peut-être les difficultés et l’impossibilité de faire une conférence virtuelle ouverte sur l’extérieur au sein de l’Université où je travaillais ! Même tabac pour le vœu pieux des d’options dites européennes telles qu’elles sont présentées dans l’article.

Finalement, donc, on s’aperçoit que les prophéties de 2006 de Benoit n’étaient pas si fausses que cela… et que, logiquement, nous devrions en être là dans les établissements scolaires.

Qui se met à réfléchir au pourquoi nous n’en sommes pas arrivé à cette situation aujourd’hui et qui mesure le retard que nous prenons, qui ne fait que s’accumuler d’année en année ?

Apps pour dyslexiques

Si ce blog est celui de la génération Z, j’ai inclue une partie où je parle de dyslexie car cela concerne également les jeunes lors de leurs études…

Aussi, ce ne sera pas un texte très long sur le sujet puisque c’est avant tout une page interactive (une sorte de bookmarking visuel) avec une centaine d’apps destinées au dyslexiques de tous niveaux, utilisable dans le monde mobile d’Apple donc sur iPad et iPhone.

Apps pour dyslexiques

Apps pour dyslexiques

Le seul regret que ce ne soit que des applications en anglais !

Le tout est catégorisé en une vingtaine de rubrique, dont les apps qui acceptent les polices de caractères pour dyslexique :

  • Formation des lettres
  • Identification des lettres
  • Phonique
  • Travail avec les mots
  • Épeler
  • Vocabulaire
  • Compréhension
  • Structure de phrases
  • « lecture précoce »
  • Création de livre
  • Text to Speech
  • Annotation
  • Écriture avec prédiction de mots
  • Notes audio
  • Reconnaissance écriture manuscrite
  • Création d’histoire
  • Apps qui supporte les polices dyslexiques
  • Mathématiques
  • Brainstorming/mind mapping

On teste de notre côté… mais si vous avez d’autres applications, on est preneur 😉

Retrouvez la page Apps for Dyslexia en cliquant sur l’image ou sur ce lien

Regard sur les jeunes et Facebook en Allemagne

Toujours intéressant de connaître le comportement des jeunes de la génération Z dans les pays voisins concernant les réseaux sociaux comme Facebook. Cela permet d’avoir un point de vue différent des études Américaines sur nos ados 😉

C’est le cas avec cette étude Allemande sur les jeunes et Facebook (ainsi que la vision des parents).

Le projet est porté par l’université de Darmstadt et la radio de Hesse : comment les jeunes cliquent ! auprès de 200 jeunes de 13 à 15 ans pour savoir comment ils utilisaient les médias sociaux. (remarque on peut se poser la question de savoir si cela n’aurait pas été réalisé dans un seul établissement scolaire vu le faible nombre de jeunes questionnés). ils devaient tenir des journaux de leurs utilisations de Facebook pendant une semaine entre autres.

Les parents ont aussi eu droit à la parole : 1 600 adultes interrogés online dont la moitié d’enfants ont des enfants scolarisé.

Qu’est ce que l’on apprend dans cette étude (traduction rapide). Le fait marquant 42 % des élèves utilisent Facebook exclusivement avec un smartphone et que 80 % des adultes refusent l’utilisation de Facebook dans un contexte scolaire mais 75 % sont pour que l’on renforce la compétence en médias sociaux dans un cours spécifique !

comment les jeunes Allemands cliquent

Tout a été rassemblé dans une infographie. Je vous en donne traduction en dessous.

Regard sur les jeunes et Facebook en Allemagne  (et l'avis de leurs parents)

Regard sur les jeunes et Facebook en Allemagne (et l’avis de leurs parents)

Compétences en média : les adultes tiennent les jeunes comme trop insouciant

  • 80 % des adultes ne pensent pas que les jeunes disposent d’une compétence internet suffisante pour pouvoir s’en sortir des risques éventuels
  • 35 % des jeunes indiquent qu’ils ont souvent des réserves dans Facebook que leurs données puissent être partagé avec des tiers !

Le contrôle des familles : n’en parlons pas !

  • 75 % des jeunes indiquent que leurs parents ne contrôlent pas leur utilisation de Facebook
  • 75 % disent que les parents ne parlent pas avec eux de ce qu’ils feraient mieux de ne pas poster sur Facebook.
  • L’école n’est pas un lieu pour les services de médias sociaux commerciaux du type Facebook
  • L’utilisation de Facebook dans les cours selon les adultes n’a pas de sens, n’apporte rien y compris pour le partage des documents pédagogiques (80 %)
  • 53 % sont pour l’interdiction de l’utilisation de Facebook à des fins d’apprentissage scolaire.
  • 71 % des parents sont pour que les écoles possèdent un ENT (en réseau social fermé)
  • 70 % des adultes ne pensent pas que les enseignants sont suffisamment formé pour transmettre aux élèves l’utilisation de Facebook
  • 75 % des adultes sont pour une matière : possibilités et risques d’Internet
  • Les parents qui ont des enfants scolarisés sont encore plus hostiles à l’utilisation des médias sociaux en classe

Le mobile avant tout

  • 42 % des jeunes utilisent Facebook avec un smartphone
  • 31 % avec Smartphone et PC
  • 14 % sur PC uniquement
  • 2 % exclusivement sur tablette

Utilisation de Facebook par les jeunes Allemands

L’ordre d’importance pour les jeunes qui utilisent Facebook est :

  • lire le fil d’actualité des autres
  • tchatter
  • pour liker les messages des autres

Le temps passé dans Facebook n’est pas préjudiciable aux temps passé avec des amis IRL (In Real Life). Les réseaux sociaux sont des outils de communication complémentaires, ils ne remplacent pas les contacts en dehors du net.

Mobbing (harcèlement)

  • 25 % des jeunes l’on déjà vécu mais peu, plus d’une fois
  • 14 % craignent que dans des réseaux sociaux ils pourraient devenir la victime  de rumeurs et de mensonges, que quelqu’un se moque d’eux ou que des photos embarrassantes les concernant puissent être diffusées
  • 25 % se sont déjà moqués de quelqu’un sur Facebook
  • 20 % ont déjà injurié quelqu’un ou l’on vexé
  • 14 % ont déjà diffusé des photos ou vidéos désagréables pour d’autres.