Voilà ce que c’est de vouloir séparer la revue de presse sur la génération Z francophone de l’internationale…
Parfois, il n’y a pas grand chose à mentionner du côté de la langue de Molière au sujet de cette génération Z !
C’est le cas cette semaine, aussi, j’ai dû attendre « un peu » afin d’avoir un contenu digne de ce nom pour évoquer adolescents et jeunesse de chez nous…
Et, encore, à la lecture des articles, parfois c’est une réaction à la diffusion d’un article de langue Anglaise qui a été le déclencheur!
Génération Z, nouveau «péril jeune» pour l’entreprise ?
on avait le péril jaune en son temps, on a désormais le péril jeune, après les mutants (comme dans l’article des échos – voir la revue de presse du 13 octobre : Recrutement 2.0 : halte à la déshumanisation !)…
Cela fait beaucoup pour une même génération, même si, l’expression péril jeune est entre guillemets dans le titre de l’article de soluxions magazine : Génération Z, nouveau «péril jeune» pour l’entreprise ?
La génération Z va bousculer les habitudes et les codes du travail des 3 autres générations ! En effet, 4 générations vont cohabiter en entreprise dans quelques mois !
L’article tourne principalement autour du BYOD !
Les entreprises devront adapter leurs méthodes managériales et faire évoluer leurs environnements de travail. Ce qui veut dire : nomadisme, dématérialisation du poste de travail, gestion des nouveaux usages et comportements, convergence des mondes privés et professionnels.
La question du BYOD -pour ou contre- ne se pose plus. Confirmée aux Etats-Unis, la tendance commence à s’imposer au Luxembourg.
Autre facteur : l’accélération de l’essor des technologies aux communications unifiées et au retour au bon usage pour le bon outil avec comme constante, le partage.
La génération Z est celle de l’instantanéité et de l’auto-contrôle. C’est une opportunité, l’entreprise y gagnera en agilité! La productivité des équipes grâce à une connexion permanente avec l’entreprise, voire une réduction des coûts du système d’information, seront renforcés
Effectivement l’excuse la sécurité pour ne pas basculer dans ces modes de travail n’a pas lieu d’être.
Le BYOD concerne 3 domaines du droit : le droit social, le droit civil et le droit pénal. C’est surtout en matière de droit social que l’impact est le plus marqué.
Overdose de mots sur Internet : notre cerveau préfère les images
Voici un article qui semble indiquer que la génération Z a fait le bon choix (une fois de plus 😉 en privilégiant la communication par l’image. L’article Overdose de mots sur Internet : notre cerveau préfère les images.
Nous recevons 5 fois plus d’information qu’en 1986, 2,5 pages d’informations chaque jour. Aujourd’hui, c’est 6 journaux que nous produisons chacun quotidiennement, avec la multiplication des écrans.
Vous comprenez maintenant l’utilisation du terme infobésité ;-), généralement par manque de mise en contexte, dans les 34 gigaoctets ou 100 500 mots que nous consommons en dehors de notre travail chaque jour !
Mais trop de mots tuent le mot ! Nous ne lisons que 28% des textes sur une page Internet.
Passons à l’image ! On pourrait presque dire que notre cerveau pense mieux visuellement que par la lecture d’un texte. En 150 millisecondes, il assimile un symbole et lui associe une signification.
De ce fait, on sait que les images permettent d’être plus convaincant et les explications textuelles sont plus faciles à comprendre.
Ainsi :
- les patients comprennent à 90% la notice d’un médicament si elle comprend texte et image, alors qu’ils n’en comprennent que 70% avec du texte seul ;
- lors d’une conférence organisée pour une étude, seule la moitié de l’assemblée a été convaincue par les arguments développés durant la présentation exclusivement orale, quand 67% ont été conquis par la thèse développée lors de la présentation orale accompagnée de visuels.
Enfin, concernant la génération Z et les images, la question se pose de savoir si notre cerveau ne serait pas en train de s’adapter à ces nouvelles formes de lecture, ce qui semble être le cas.
Les ados abandonneraient Facebook au profit de réseaux plus confidentiels
Il faut décrypter… il n’y a pas de point d’interrogation à la fin du titre de l’article Les ados abandonneraient Facebook au profit de réseaux plus confidentiels mais, c’est le conditionnel qui est employé ! Donc, cela suggère que l’abandon de Facebook se produira peut-être 🙂 Je vous livre un scoop… oui, la prédominance de Facebook s’arrêtera un jour… tout le monde guette cet instant depuis l’arrivée de Facebook. Je ne compte plus le nombre de journalistes qui m’ont posé la question depuis l’arrivée de Facebook en France !
Je suis assez d’accord avec Thomas Coëffé (blog du modérateur), les études se suivent mais ne se ressemblent pas 🙂 Il faut réfléchir au delà des chiffres ou qui en est le commanditaire, ou encore connaître réellement les questions qui ont été posées, leurs formes…, le public représenté… Pas toujours simple en effet de se retrouver dans l’infobésité des études 😉
Dans l’exemple pris en compte (il s’agit de l’étude dont j’ai parlé dans la revue de presse internationale précédente : Votre enfant pense que les montres Apple sont ennuyeuses), Facebook serait ainsi le troisième réseau social préféré des adolescents américains (45% des 13-19 ans eux l’utiliseraient), derrière Twitter (59%) et surtout Instagram (76%). Je vous renvoie également vers la mention dans la revue de presse de l’article de d’Arobase net : 76% des jeunes plébiscitent Instagram, 59% Twitter et 45% Facebook) au sujet de ces chiffres.
Au passage, l’étude n’est pas seulement sur le rang des outils !
Par contre, je m’oppose au cliché qui est désormais de dire que les ados quittent Facebook depuis que les parents l’ont investi en masse pour se tourner vers d’autres services en ligne, plus confidentiels, pour garder le contact.
Vous même, adultes ou tout au moins d’une autre génération que la Z, soyez honnêtes… Utilisez vous toujours Facebook de la même manière qu’il y a 3 ou 5 ans ? La réponse est évidemment non… d’autres services sont apparus et vous délaissez en partie Facebook pour ses autres services…
Entrepreneurs étudiants : ils témoignent
J’attendais depuis pas mal de temps ce type d’articles… un article qui met en avant nos jeunes entrepreneurs ! Non, il n’est pas tout à fait génération Z, mais on s’en approche dans ce témoignage du nouveau statut d’étudiant-entrepreneur, sur la page Entrepreneurs étudiants : ils témoignent
25% des étudiants ont envie de créer une entreprise, mais, seuls 3% franchissent le pas…
Kévin Mamode (21 ans) est le créateur de Cap’Lab et Andréa Jacquemin a créé Local View. Ils donnent chacun une phrase sur l’intérêt du statut ! N’oublions pas que nous sommes sur le site gouvernemental et que c’est un peu (beaucoup) pub pour ce nouveau statut.
On y apprend également que 400 étudiants viennent d’être sélectionnés pour intégrer les 29 premières promotions d’étudiants-entrepreneurs !
Ah… alors que je commençais à trouver ce statut sympathique… le mot sélectionné dans la phrase précédente fait retomber le soufflé !
De plus, c’est vrai que je reste sur ma faim… j’aurais aimé des témoignages plus complet… là, on a en vérité bien peu de choses à se mettre sous la dent !
Chipotle, du fast-food au slow food
Voilà l’exemple typique d’article issue de ma curation dans d’autres secteurs (le e-commerce, le commerce, la vente à distance…) qui peuvent intéresser le public concerné par la génération Z !
Dès la lecture du châpo :Chipotle, du fast-food au slow food dans e-marketing.fr, on sait que la génération Z est concernée 🙂
Aux Etats-Unis, la chaîne de restauration rapide Chipotle mobilise une équipe marketing de 45 personnes dans le cadre d’un partenariat destiné à donner aux écoliers le goût d’une nourriture équilibrée et produite dans le respect de l’environnement.
L’action consiste à promouvoir la création et l’entretien de 100 jardins écoliers dans les quartiers défavorisés d’une dizaine de grandes métropoles américaines.
Le discours marketing m’amuse… : Au travers de cette initiative nous souhaitons que les enfants puissent voir concrètement d’où viennent les aliments que nous mangeons, et qu’ils se rendent compte de l’importance et de l’intérêt qu’il y a à cuisiner et à manger des produits sains.
Pour moi, même si l’enseigne de restauration rapide spécialisée dans les burritos et les tacos, poursuit une éthique de la nourriture, j’ai l’impression qu’elle surfe sur la vague du comportement de la génération Z vis à vis de la nourriture et de l’alimentation : manger sain, faire la cuisine… et quoi de mieux que de leur faire partager une valeur commune dès l’enfance…
Et au lieu des commentaires marketing que je peux lire à ce sujet, on pourrait écrire simplement : Chipotle a compris qu’elle devait préparer l’avenir en devenant « amie » avec la génération Z !
Je vous propose un p’tit jeu… Prenez l’action et pointez les caractéristiques des enfants et adolescents de la génération Z ! Vous serez je pense surpris par le score obtenu !