Enfin, la revue de presse internationale sur la génération Z est de retour… Voici donc ce qui c’est dit ces derniers jours à propos des jeunes et des adolescents dans la monde anglophone au sujet de la generation Z 😉
I Am Eleven
Nous sommes en plein dans le sujet de la génération Z avec ce documentaire : I am eleven, qui explore la vie des enfants de 11 ans dans le monde entier.
Genevieve Bailey, un cinéaste australien, a parcouru le monde pendant 6 ans à la rencontre des enfants de 11 ans afin d’établir ce portrait qui serait amusant et émouvant de l’enfance et de la génération Z.
I AM ELEVEN – Official trailer 2014 from I Am Eleven on Vimeo.
Vous pouvez en savoir un peu plus en suivant la page Facebook
Mon seul regret, que depuis l’Europe pour l’instant visiblement on ne puisse pas voir le film !
Les caractéristiques de la génération z
Vous pouvez toujours vous référer à ma présentation pour le salon Adozz : Generation Z & entreprises dans laquelle je reprends pas mal de leurs caractéristiques (que l’on retrouve dans l’article d’ailleurs). J’en profite pour indiquer que prochainement, je ferais une conférence pour des RH sur la génération Z et la formation !
Évidemment, cet article : The generation z characteristics reprends les grands poncifs désormais sur la génération Z ! Mais, ce qui m’a interpelé à la lecture de l’article en question est l’axe rédactionnel : un constat de ce qu’ils sont et les éventuels dangers que cela peut représenter… Une espèce de va et vient entre fascination sur ce qu’ils peuvent faire mais avec en parallèle une pensée du type : comment ils vont s’en sortir !
Je n’avais pas encore remarqué le blog qui hébergeait cet article et me disait : c’est une personne de mon âge qui expose sa perception (et ses craintes) vis-à-vis de cette génération !
Bingo 😉 Depuis, j’ai regardé le blog 😉 Un .fr au passage où les textes sont en anglais !
C’est un blog destiné aux parents (on y trouve des articles comment décongeler les petits pots pour les bébés, mais aussi les critiques de films par les parents…) Cela ne retire rien à l’intérêt de l’article… au contraire… C’est effectivement le genre de questions que se (me) posent les parents au cours des conférences Parents, enfants, ados, internet !
Je déconseille à une personne qui se reconnaîtra de lire l’article sinon, je vais être submergé de questions 😉
Comment la génération Z possède (déjà) le web
L’article du journal anglais the northern echo dans How generation Z owns the web présente les résultats d’une étude (Lucozade Energy) qui révèle que les jeunes récoltent les fruits d’une vie vécue en ligne, en utilisant les ressources numériques à leur disposition pour atteindre leurs objectifs de carrière – et les générations plus âgées en sont envieux (pas faux, souvent derrière les critiques je ressens un envie de ne pas avoir eu la chance d’être comme eux 😉
71% des personnes interrogées pensent qu’ils sont plus «mondain-sage » maintenant que les générations précédentes, et 70% pensent que c’est à grâce aux médias sociaux.
Ce n’est pas seulement la consommation passive des médias qui marque ces jeunes. Plus de la moitié des 16 à 24 ans (56%) estiment que leur expérience numérique leur permet d’être plus préparés à travailler plus tard dans la vie – et beaucoup font des progrès dans leur carrière dès l’adolescence.
L’enquête révèle aussi la réaction des parents : 72% auraient aimé avoir les mêmes opportunités quand ils étaient plus jeunes, et 62%, admettent qu’ils sont jaloux de l’expérience des indigènes de numériques !
Comme souvent des exemples : Bejay Mulenga, qui a fondé l’Académie Supa, une plate-forme numérique qui aide d’autres jeunes à exploiter leur propre entreprise et un certain Max qui dirige un site de vente de mode et fort 40 000 abonnés dans Tumblr à mise en place une boutique à succès sur Bond Street !
Cet article permet également de découvrir un lien qui en intéressera certains d’entre vous : le Tumblr de Lucozade Energy sur la génération Z !
La réaction du génération X : Patrick McAleenan (je ne sais pas qui est cette personne… vous pourriez peut-être m’aider 😉 dans The Telegraph à cette étude est à mettre en parallèle !
PopShack et Generation Z
Un peu trop pub à mon goût mais le réseau social musical Popshack doit bien s’y retrouver… ce cela fournit un nouvel aperçu de ce qu’est la génération Z 🙂
Comment les générations obtiennent leurs surnoms
La question est souvent posée… Pourquoi on appelle par exemple la génération Z : génération Z !
Samantha Raphelson tente de nous fournir des explications dans From GIs To Gen Z (Or Is It iGen?): How Generations Get Nicknames… L‘article est intéressant et l’on découvre ainsi que l’étiquette x est apparue dans une photo de Robert Capa sur les jeunes adultes après la Seconde Guerre mondiale. Le nom a refait surface en 1964, dans publication Anglaise sur la culture de la jeunesse britannique, qui a fini par être publié dans un livre Generation X.
La Génération X n’était pas le marqueur préféré jusqu’en 1991 date du livre de Douglas Coupland, Generation X: Tales for an Accelerated Culture (la lettre «X» a été conçu pour signifier le désir de sa génération ne doit pas être défini).
Bien qu’il y ait un consensus sur la période générale pour les générations, il n’y a pas un accord sur l’année exacte de commencement et de fin de chaque génération. Et, ce qui est dit sur la création des surnoms des différentes générations est intéressant y compris le découpage marketing – sociologie…
Pour ma part, désormais, je mettrais également sous surveillance dans la veille la iGeneration 🙂
Des baby-boomers à la génération Z : interactivité à la lumière des études générationnelles
Bien difficile pour moi de comprendre la conférence de Anne Boysen : la présentation est en langue Nordique (elle intervient après la première demi-heure) !
Toutefois, elle a publié un article où elle livre l’essentiel de sa présentation : My Keynote “From Baby Boomers to Generation Z. Interactivity in Light of Generational Studies”
Elle est étonnée de la cohérence des tendances générationnelles au-delà des frontières nationales, même quand ils sont exposés à d’autres mécanismes sociaux. Elle prend l’exemple la jeunesse norvégienne qui a échappé aux effets sévères de la dernière crise financière, mais qui est culturellement proches de leurs pairs dans d’autres pays occidentaux. Ils ont tendance à montrer la même prudence et le conservatisme financier en planification financière personnelle que ceux d’autres pays.
Si jamais il y a une différence, il doit être en termes de « libertarisme » politique. Jeunesse aux États-Unis semble être appuyé penchée plus indépendante ou libérale que les 2 générations précédentes alors que la jeunesse scandinave s’est orienté vers le plus libertaire, conservateur, même sur certains sujets tels que les aspects domestique et de la famille.
Cela n’est pas surprenant si l’on peut percevoir que la mondialisation des forces culturelles sont susceptibles de pousser les jeunes générations les plus sensibles vers une médiane commune.
Le jeu est la clé du marketing pour la génération Z
Je trouve un peu facile de résumer la stratégie des entreprises pour se mettre en relation avec la génération Z au jeu… même si le jeu peut-être l’un des vecteurs !
Cependant, cet article de Brittney Helmrich dans Business News Daily : Gaming Is Key to Marketing to Gen Z nous apprends pas mal de choses sur le comportement de la génération Z et des jeux et aussi le mobile !
Les enfants de 6 à 12 ans ont généré plus de 2 milliards de dollars en revenus dans le secteur jeu en 2013, aux États-Unis (étude Interpret pour le Digital Kids Summit qui se déroulera les 21-22 octobre à San Francisco, on en reparlera certainement à la fin du mois).
Plus de 12,8 millions d’enfants aux Etats-Unis possèdent au moins un jouet intelligent et en moyenne, les enfants passent 12,1 heures par semaine avec leurs jeux. Ils passent 3,2 heures de temps de jeu que sur les smartphones ou les tablettes, les résultats ont montré.
Le parent d’un joueur de 6 à 12 ans dépense en moyenne $ 29,40 par mois pour des jeux pour ses enfants, y compris 2,60 $ par mois pour les applications de jeux mobiles.
Selon YouthBeat, 83 % des enfants âgés de 6 à 13 disent utiliser et télécharger des applications, et 71 % des parents télécharger des applications pour leurs enfants.
Les enfants passent aussi beaucoup de temps sur Internet. Sur un jour en semaine, ils passent en moyenne 1,3 heure en ligne, 1,9 heure le week-end.
En ce qui concerne les appareils, 32 % de 6 à 13 ans possèdent une tablette ; 30 % possèdent un téléphone cellulaire, et 20 % possèdent un smartphone.
La fracture numérique de la génération Z
Je suis toujours content de lire de tels articles car cela me permet de me dire que je ne suis pas le seul à avoir le même point de vue !
C’est le cas avec cet article de Paul Marchildon : The Digital Divide of Generation Z.
La génération Z est armé avec les outils nécessaires par le 21ème siècle, souvent au détriment des compétences du 20e siècle. La fracture numérique qui en résulte est de plus en plus réelle et il devient urgent de commencer à construire un pont.
Nous (générations plus âgées, y compris la génération Y) avons tendance à penser qie notre chemin est le bon sens. Pourtant, nous sommes coincés dans les systèmes de croyances qui nous fait dire que les enfants sont fichus ! Alors que nous devrions penser : Quelle est l’importance de cette pratique ?
C’est ce qu’explique Paul Marchildon au travers de la communication par l’image, la disparition de l’écriture manuscrite… en ajoutant : Quand on a perdu une compétence, une autre compétence peut être acquise !
Nous (les générations précédentes) devons donc remettre en question nos croyances. Nous devrions prendre note de ce que la génération Z fait, voir où ils ont des succès, et monter à bord plutôt que de se lamenter sur la perte des anciennes compétences !
Je pense la même chose, en ajoutant un bémol… ne faisons pas pour autant table rase du passé 🙂
Paul Marchildon reprend Don Tapscott, auteur de Grown Up Digital pour parler de la fracture numérique qui se joue actuellement entre les habitués aux multiples écrans et ceux qui ont connu, pour certains même pas, la vie avec un seul écran, celui de la télévision : «C’est la première fois dans l’histoire des enfants en savent plus que les adultes sur quelque chose de vraiment important pour la société, peut-être la chose la plus importante.»
La fracture numérique, cependant, est mobile. Les générations plus âgées évoluent également, mais pas à la même vitesse ou dans la même direction que les plus jeunes générations. En ce sens, le fossé se creuse pour de nombreuses personnes.
La seule solution : il faut regarder avec une large ouverture d’esprit et ce n’est pas facile… Je m’en aperçois régulièrement… combien de personnes réagissent en pensant à leur monde, pas à celui de demain ; selon leurs valeurs, pas celles de demain !
Vous êtes certains d’avoir lu l’article de Paul Marchildon : The Digital Divide of Generation Z. Une seconde lecture ne fera pas de mal 😉
Votre enfant pense que les montres Apple sont ennuyeuses
C’est la banque d’investissement Piper Jaffray qui le dit : beaucoup de modèles d’affaires numériques d’aujourd’hui cesseront de fonctionner lorsque la génération Z prendra tout son sens ! On vous aura prévenu !
L‘article Your kid thinks Apple watches are #Borrring reprend les derniers résultats de Piper Jaffray qui mène des enquêtes semestriellement sur les adolescents américains.
À l’automne 2014, basée sur les réponses de 7 200 adolescents (âge moyen 16 ans) 67 % d’entre eux possèdent un iPhone contre 61 pour cent dans la vague du printemps, et 73 % s’attendent à ce que leur prochain téléphone soit un iPhone. Parmi les propriétaires de tablettes, 66 % ont un iPad. Android perd de sa popularité: seulement 19 % veulent que leur prochain téléphone soit sous Android, en baisse (24 % en avril).
Pourtant, seulement 16 % serait intéressé par l’achat d’une montre Apple pour 350 $. Ils ne comprennent pas pourquoi ils auraient besoin d’une montre d’aucune sorte !
L’article fini sur des explications de l’intérêt ou non d’investir dans Facebook en parlant de la relation des jeunes à Facebook.
Concurrentiel, impatient et narcissique : est-ce votre lieu de travail est prêt pour la génération Z ?
L’article Competitive, impatient and narcissistic: Is your workplace ready for Generation Z ? est intéressant car outre les habituels caractéristiques de la génération Z, c’est une réflexion sur l’équipement qui sera nécessaire à la génération Z en entreprise…
Les services informatique et les DSI sont pointés au 1er chef. La génération Z s’attend à travailler de façon transparente et à offrir des expériences utilisateur de haute qualité avec les systèmes informatiques. Car autant le dire de suite : les applications informatiques des entreprises ne sont actuellement pas à la hauteur pour en doter les travailleurs de la génération Z.
Ils sont élevés dans l’estime de soi, désireux de réseau, et ont un intérêt intense dans les nouvelles technologies de communication. Ils sont également très conscients des marques et ont tendance à se regrouper et suivre les dernières tendances !
Gen Z a grandi dans un monde où l’évolution rapide des smartphones, ordinateurs portables, tablettes et autres gadgets high-tech sont devenus la norme.
Donc, cette génération s’attend à être en mesure de communiquer rapidement et facilement grâce à la messagerie instantanée, les réseaux sociaux et e-mail…
Computerware a révélé que 80% des consommateurs d’aujourd’hui s’attendent à une application mobile pour effectuer des transactions en 3 secondes ou moins, tandis qu’une autre étude a révélé qu’ils (la génération Z) passent entre les appareils et les plates-formes 27 fois par heure !
Les applications personnelles et professionnelles doivent avoir des interfaces faciles à utiliser et un équilibre entre convivialité et la performance sécurisée est de mise.
La transition vers le travail mobile doit être assuré plus rapidement dans certaines organisations que d’autres, d’autant que l’écart entre le travail et la maison devient plus petit, les lignes deviennent floues, et le style et la manière que les jeunes aiment travailler doit être compatible et propice pour qu’ils se sentent responsabilisés et engagés.
Cerise sur le gâteau en quelque sorte, l’expérience d’un service informatique d’un employé peut être très différents de ceux d’un autre, en fonction de la façon dont chacun accède aux applications.
À l’ère des communications numériques, la collaboration ne sera plus confinée aux salles de réunion et aux lignes téléphoniques ; elle sera renforcée dans chaque activité dans l’entreprise. Sans l’infrastructure informatique en place pour soutenir cette évolution, les entreprises risquent de tomber derrière ceux qui ont déjà commencé à responsabiliser les employés avec des outils de collaboration avancés.
Le carton de Vine
C’est dans l’article Six-second wonders dans le The new-zeland Herald qu’un point est fait sur Vine, et il concerne la génération Z.
GWI estime que 4 % des utilisateurs britanniques de l’Internet mobile utilisent Vine, passant à 16 % pour les jeunes de 16 à 19 ans. Aux États-Unis, ces chiffres s’élèvent à 9 et 25 % respectivement.
Ce public a créé ses propres étoiles. Le plus grand Viner, Nash Grier, a accumulé 9,8 millions d’adeptes (1 172 460 660 vues aujourd’hui !). En revanche, Justin Bieber, habituellement l’une des plus grandes stars sur les réseaux sociaux, n’est que la 57e place dans le classement avec 2,1 millions d’abonnés.
Les 25 adolescents les plus influents de 2014
C’est le journal Time qui lance la question pour savoir quel est l’adolescent le plus influent actuellement… Le Time s’intéresse de plus en plus à cette génération Z.
D’ailleurs, le journal explique très bien son intérêt pour la génération Z : «Les adolescents d’aujourd’hui pourrait avoir une réputation mitigée, mais on ne peut nier leur influence. Ils commandent des millions de fans sur Twitter et Vine, démarrer des entreprises avec des fonds qu’ils ont soulevés sur Kickstarter, survole la scène des émissions les plus populaires de la télévision, conduisent des manifestations avec des ramifications mondiales, et même, deviennent Prix Nobel de la Paix.»
Je ne serais pas surpris de voir prochainement à la Une du numéro du journal sur l’homme de l’année, une photo d’une personne de la génération Z !
La liste évidemment est très américaine (je n’en connais pas beaucoup ;)… mais cela donne aussi un aperçu de la diversité des profils, des centres d’intérêt et des secteurs où cette génération apparaît !
Voici les nominées :
- Mo’ne Davis, 13 ans
- Sasha et Malia Obama, 13 et 16 ans
- Kiernan Shipka, 14 ans
- Jazz Jennings, 14 ans
- Flynn McGarry, 15 ans
- Erik Finman, 15 ans
- Nash Grier, 16 ans
- Rico Rodriguez, 16 ans
- Ciara Judge, Émer Hickey et Sophie Healy-Thow, 16, 17 et 17 ans
- Shawn Mendes, 16 ans
- Jaden Smith, 16 ans
- Becky G, 17 ans
- Salma Kakar, 17 ans
- Lorde, 17 ans
- Lydia Ko, 17 ans
- Chloë Grace Moretz, 17 ans
- Kylie Jenner et Kendall Jenner, 17 et 18 ans
- Malala Yousafzai, 17 ans
- Rachel Fox, 18 ans
- Bethany Mota, 18 ans
- Joshua Wong, 18 ans
- Austin Mahone, 18 ans
- Tavi Gevinson, 18 ans
- Megan Grassell, 19 ans
- Troye Sivan, 19 ans
À vos votes 😉
Ce genre d’article me pose toujours question… Il n’y a qu’aux États-unis que l’on trouve ce type de personnalités ? Non, bien sûr que non… alors, quel journal Francophone effectuera le recensement et mettra en ligne les 10 personnalités francophone de la jeunesse actuelle ?
La photo d’introduction de l’article est de mlle_a dans Instagram.
Toujours très intéressant, une multitude de sources et de données à l’échelle internationale qui me permet de me « conforter » dans un schéma de pensées et d’analyses ….merci encore ! Virginie