#recrutement #générationZ , il va falloir mieux faire 🙂 pic.twitter.com/PnMMuc8uD3
— sophie galoo (@sophiegaloo) 31 Janvier 2015
Cette semaine, la revue de presse francophone sur la génération Z risque d’être brève car l’effet étude de la BNP (voir la revue de presse francophone du 26 janv sur la génération Z #lagrandeinvaZion) disparaît et je ne citerai pas les 2-3 articles qui s’en sont fait maigrement l’écho 😉 Même si, l’illustration de Twitter en ouverture est en rapport !
Snapchat est-il vraiment incompréhensible ou suis-je tout simplement trop vieux ?
Pour commencer, même si la traduction en français de l’article de Will Oremus dans Slate : Snapchat est-il vraiment incompréhensible ou suis-je tout simplement trop vieux ? ne parle pas à proprement parlé de la génération Z (bien que ce sont eux qui utilisent avant tout Snapchat), il me semble important de s’attarder sur l’article !
Je pense que le titre rejoint certaines de mes « visions » sur le monde de demain et d’aujourd’hui dans certains cas sur l’usage des nouveaux outils, sur l’évolution que prend notre monde, sur la difficulté pour les plus « âgés de s’adapter » ! Cela évidemment ne se limite pas à Snapchat… Je pense aussi à Vine et à tout un tas d’autres applications !
Juste une remarque avant d’aller plus loin, Will Oremus a 32 ans… et il dit : «à chaque fois que j’essaie de l’utiliser (SnapChat), j’ai l’impression de me retrouver dans la peau de mon père quand, à 9 ans, je lui demandais de jouer une partie de Sonic avec moi.»
Selon lui, avec Snapchat, à peu près toute personne de plus de 25 ans se sent vieille tandis que Facebook est devenu un foyer socioculturel pour trentenaires !
J’avoue être séduit par sa remarque pleine de bon sens : du côté des jeunes, on comprend tout de suite qu’il ne peut plus y avoir de réseau social central et dominant !
Ensuite, l’évocation de l’avenir de Snapchat, sa croissance prévisionnelle…
L’auteur insiste sur l’outing dans Twitter des journalistes US (même s’ils ont écrit des articles à son sujet) qui confessaient leur incapacité à utiliser SnapChat sans que toutefois aucun ne réponde à la question: Snapchat est-il réellement difficile à utiliser ou est-ce que nous sommes tous simplement trop vieux ?
Son paragraphe sur l’ergonomie « apprise » (formatés par des années d’utilisation de Facebook ou de Twitter avec un clavier et une souris) rejoint mon « rattachement à ce que l’on connait… » Snapchat ne se rattache à rien d’existant !
Le succès de SnapChat expliqué aux plus de 18 ans
Cet article de clubic est à mettre en parallèle avec le précédent 😉 Ce serait amusant d’avoir le retour d’Alain Clapaud sur le sujet 😉 Est-il trop vieux ? Même question à Laurent Laforge ou à mon amie Émilie Ogez qui répondent à l’interview… 🙂
Si je prends ma casquette e-marketing… dommage que l’utilisation par les entreprises n’est pas mentionnés 🙂 SnapChat a dépassé les bancs de l’école 😉
Et, pour info, même si je suis vieux… nous utilisons SnapChat au niveau familial 😉 Il fait partie du triumvirat : Facebook, SnapChat et la messagerie Apple de la communication à la maison !
L’intégration de SnapChat est évidente pour nous… déjà en temps normal (c’est à dire lorsque tout le monde est à la maison) mais plus encore avec l’éloignement en séjour Brigitte Sauzay de l’une des filles (3 mois en Allemagne).
À son retour, je lui poserai la question de savoir pourquoi elle utilisait tel ou tel outil, en fonction de quoi !
Mais, en tout cas, je peux vous donner un exemple d’utilisation « intéressant » de la rapidité de communiquer juste avec une image… Cet après-midi, nous étions au super-marché et mon « Allemande » me pose une question dans SnapChat (oui, on peut aussi faire de la messagerie)… J’ai juste pris en photo une borne de prix du super-marché… Elle a compris de suite que ce n’était pas le moment de discuter 😉
Autre exemple, comme elle est dans le Sud de l’Allemagne, près des pistes de skis… nous savons régulièrement le matin si la neige est tombé en abondance ou pas et de façon visuelle 😉
Je pourrais multiplier tant SnapChat est devenu pour nous un outil quotidien !
Les réseaux sociaux vus par un ado ? OK, mais un ado bien comme il faut
La semaine dernière j’avais mentionné l’article de Fred Cavaza (Les ados boudent Facebook et Twitter, mais plébiscitent Instagram, Snapchat et Tumblr) dans la revue de presse sur la génération Z du 19 janvier) qui reprenait les informations d’Andrew Watts sur Medium (le regard d’un adolescent sur les médias sociaux écrit).
Cette fois, c’est Hubert Guillaud qui s’y colle dans Rue 89 : Les réseaux sociaux vus par un ado ? OK, mais un ado bien comme il faut.
« Les adolescents sont bien plus divers« … J’ai l’impression que cela devient un leigh motiv (on en reparlera dans l’article suivant) ! C’est vrai qu’ils ne sont pas sur un moule unique, mais on parle de tendance…
Et, je ne sais plus où j’avais trouvé cette information qui me semble assez bien correspondre à la situation, il est dit qu’en général :
- 1/3 de la génération Z est comme on la décrit un peu partout…
- 1/3 de la génération Z est +++ c’est à dire qu’elle dépasse largement ce que nous décrivons à leur sujet ! Une ou des tendances sont exagérées…
- 1/3 de la génération Z est largué… comme dans chaque génération, il y a des personnes qui ne trouveront jamais leur place dans la société qui leur est proposée… On peut l’appeler fracture numérique… mais pas seulement et pas dans le sens courant ! Ce n’est pas une « histoire » de milieu socio-pro défavorisé… Au contraire, la fracture vient de parents « aisés » qui refusent que leurs enfants fréquentent les réseaux et médias sociaux ! Cette fracture se fait sentir dès l’entrée en 6e et pire en classe de seconde ! Il est facile d’identifier les exclus !
Bon, je ne suis pas là pour donner mes avis… mais pour vous faire partager ce que je lis 😉
Donc, non… je ne suis pas d’accord avec les propos de Danah Boyd, chercheuse de Microsoft tels qu’ils sont expliqués ! Selon elle, notamment la liste donnée par Andrew représente seulement «le segment le plus conforme aux gens qui peuplent l’industrie de la technologie».
Andrew n’a jamais dit qu’il définissait ou dressait le portrait complet d’une génération comme le sous-entend Danah Boyd : « Son histoire est incomplète et cette incomplétude est importante… Le fait que les professionnels préfèrent les anecdotes des gens comme eux pour comprendre un groupe démographique dans son ensemble est honteux et dangereux… Il illustre pourquoi et comment l’industrie de la technologie est complice de l’inégalité structurelle croissante qui sévit dans notre société.»
Je pose juste une question… Danah Boyd travaille chez qui ? Aurait-elle tenu les mêmes propos si Andrew avait mis en avant OneNote, Outlook… ? Euh… je crois que la génération Z ne connaît pas ces produits… difficile pour eux d’en parler !
La Génération Z bouscule le monde de l’entreprise… et l’école ?
Eduveille sous la plume de Rémi Thibert cite ce blog au passage (encore merci 😉 dans l’article La Génération Z bouscule le monde de l’entreprise… et l’école ?
Lui aussi pose la question : cette génération est homogène ? pour laquelle je viens de faire réponse dans l’article précédent !
Comme je l’ai indiqué en commentaire sur l’article en question, je ne suis pas d’accord sur la notion de fractures numériques mise en avant !
Sinon, lecteurs, vous n’apprendrez pas grand chose au niveau de la génération Z que vous ne savez déjà 😉
Cependant, je note avec satisfaction que la génération Z a été au coeur de la discussion sur les jeunes lors de la conférence annuelle des directeurs des Centres de formation par alternance (CFA) de l’académie de Lyon le 5 février 2015 qui rencontrent des difficultés pour s’adapter à ce nouveau public.
Je crois savoir qu’ils ne sont pas les seuls 😉 Si vous avez besoin « d’explications » ou d’un coup de main, n’hésitez pas (voir ce que je propose), vous pouvez me contacter 😉 Voir aussi Génération Z et formation continue dans l’avenir.
Je complète cet article avec une présentation de Rémi Thibert – Génération Z en entreprise
[slideshare id=44259458&doc=2015-02-cfa-genz-150204072120-conversion-gate01]
Larry, Ziam, After, focus sur les fanfiction et les limites de ce phénomène incroyable
Je me dois d’avouer que je ne connaissais même pas le terme fanfiction avant de lire cet article de fan2 ! Il parait que ces histoires alternatives sont un buzz : «le buzz que sont les fanfiction».
Bon d’accord… au départ, il y a une « star » : Harry Potter, Tokio Hotel, Justin Bieber, Selena Gomez, 5 Seconds Of Summer ou encore One Direction !
Donc, j’y suis, les fanfiction sont des histoires fictives qui incluent les artistes. Vérifions pour ne pas dire de bêtises sur Wikipédia ! Oui, ce que j’ai résumé n’est pas faux 🙂 mais allez quand même lire ce qui se dit sur l’encyclopédie en ligne 😉
Bon, on semble un peu loin de la génération Z là !
Et non, car on apprend dans l’article que si les fanfiction explosent aujourd’hui, c’est indéniablement grâce aux réseaux sociaux.
Et, on en arrive à la raison de l’apparition de cette page dans ma veille : Après avoir été accusée de délaisser livres et sorties éducatives pour Internet et petit écran, la génération Z aurait-elle trouvé son compte à travers les fanfiction ? Ces dernières sont-elles en passe de dépasser les livres actuels ?
Évidemment, il faut retirer le côté « outrancier »… j’ai bien compris à la fin de l’article, ce sont des fans qui parlent aux fans… mais, on s’aperçoit que ce « nouveau » phénomène apporte son lot de problématiques au niveau du droit, notamment lors de l’édition sous formes de livre… non numériques !
Et devinez qui est fan ?
Mines d’info : ce que les usages des ados sur les réseaux sociaux peuvent nous apprendre
Sur Atlantico, Pierre Duriot et Nathalie Nadaud-Albertini, un enseignant en primaire et une chercheuse associée à l’EHESS, reviennent sur les contre-vérités souvent véhiculées sur les adolescents et les réseaux sociaux dans Ce que les usages des ados sur les réseaux sociaux peuvent nous apprendre.
Ce que j’en retiens :
- Jeunes et adultes n ‘ont pas le même registre de connaissances informatiques et que le registre se construit plutôt en fonction de l’utilisation que l’on fait de ces outils
- La plupart des adolescents maîtrisent beaucoup mieux les paramètres de sécurité et de protection des données personnelles que les adultes
- Les adolescents gèrent mieux leur identité numérique que les adultes.
- Les adolescents savent mieux ce qu’ils veulent dire et montrer via les réseaux sociaux et surtout à qui ils veulent montrer tel pan de leur identité numérique et à qui ils ne veulent pas le montrer.
- Le tendance à se « mettre en scène » n’est ni plus ni moins qu’une manière d’exister là où précédemment et encore maintenant pour une partie de ces jeunes, on existe à travers ses études, la pratique d’un sport ou d’un art. C’est aussi une manière de maintenir le lien, qui rassure
- Les réseaux sociaux répondent à la demande de sociabilité juvénile. Il s’agit d’être ensemble, de partager des discussions, des moments de vie, y compris des moments d’ennui ou de désœuvrement. C’est aussi un vecteur de construction identitaire par la confrontation à autrui, mais aussi par une certaine mise en scène de soi.
Je n’aurais pas la fin de l’article… 🙁 Même si régulièrement Atlantico m’interview (y compris sur la génération Z ;- ), ils ne m’ont jamais offert un abonnement 😉 Je sais quoi leur demander la prochaine fois 😉
Les français et la transmission culinaire
Je parle souvent, dans les revues de presse anglophone d’alimentation, de cuisine… concernant la génération Z donc les résultats de l’étude de l’Ifop pour l’Observatoire des Cuisines Populaires (OCPop) de Lesieur peut-être intéressante.
[slideshare id=44264676&doc=etudeifop-lesieurpourlocpop-lesfranaisetlatransmissionculinaire-150204092247-conversion-gate01]
L’nfo que j’ai trouvé dans lsa-conso me laisse sur ma fin… les répondants étaient tous majeurs… la génération Z n’a pas été prise en compte ! Dommage…
Enfin, encore une fois, cela permet de détecter certaines tendances en regardant ce qui se passe pour les 18 ans et + 😉
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