Difficile d’échapper au dossier de Elle de la semaine dernière sur la génération Z ! Toutefois, avant d’aller plus loin… même si j’applaudis à 2 mains puisque je le réclamais un panorama des Z « importants » en France 😉 je suis d’un autre côté mécontent… Les Z sont nés à partir de 95 et non 90… Il serait temps de comprendre que les 5 années d’écarts sont primordiales… Que ce n’est pas rien !
Ceci explique certaines visions attribuées au Z qui sont en décalage : je pense à la lettre de Cécile Coulon qui n’est pas une Z mais une Y. Mais, je reviens sur tout cela dans mon billet.
Le dossier de Elle n’a pas été le seul événement de la semaine… L’autre est inattendu : les réactions au clip de la chanson 2015 des enfoirés !
Et, ces 2 éléments ne doivent pas être les arbres qui cachent la fôret… On parle désormais de la génération Z dans le monde francophone.
Ah oui, je me doute, vous êtes désormais tous informé que la veille internationale sur la génération Z sera fourni sous une autre formule, une lettre d’information mensuelle : Génération Z à travers le monde. N’hésitez pas à vous abonner en profitant de l’offre spéciale de lancement.
Elle et la génération Z
Je vais jeter un pavé dans la marre, c’est une jolie présentation de ce que pense la génération Y de la génération Z !
Content, vrai, faux… Mon sentiment est mitigé. Mettons nous d’accord sur quelque chose au préalable… La génération Z ce ne sont pas les 15 et 25 ans comme on pourrait le croire avec la page #magénérationZ. Je renvoie une énième fois sur mon tableau des générations 🙁 À moins que Elle n’ait voulu parlé de la génération C ! Allez savoir… Les 15-24 ans ! C’est pas facile j’en conviens de ce retrouver dans ce labyrinthe des âges et des générations ! Toutefois, cette erreur, fausse les jugements, les paroles données… Ce ne sont pas tous des génération Z qui s’expriment…donc, l’image est faussée dès le départ… Donc, j’ai pris la décision, de noter l’existence de l’article mais de ne pas réagir ou de le commenter dans ces lignes… lorsque cela concerne des personnes en dehors de la génération Z ! Le travail de séparation de ce qui est dit sur la génération Z ou Y (puisque les plus de 20 ans sont des Y) est trop monstrueux… À vous de le faire si le coeur vous en dit !
Cela se ressent également sur l’effet d’annonce des 50 jeunes de la génération Z qui font bouger la France ! Au final, le titre devrait être les 10 jeunes de la génération Z qui font bouger la France. C’est vrai que cela le fait moins comme titre 🙂 Et encore, je suis peut-être généreux… j’ai pris les 20 ans dans le filet !
Bon, j’vais pas cracher dans la soupe… j’ai demandé dans ce blog quel serait le magazine français qui publierait une telle liste ! Elle existe désormais… il suffit de compléter les 10 indiqués 😉 En plus, oui, je suis exigeant, j’ai toujours un problème sur les personnes du monde des arts et du spectacle… Mozart n’aurait pas été inclu dans la sélection, il avait moins de 16 ans et était déjà un prodige ! Je ne vois pas souvent le comportement typique de la génération Z transparaître dans leurs activités (j’ai pas dit qu’ils n’était pas de la génération Z, juste que de là à ce que leur manière de fonctionner transforme la France ou montre au moins leur originalité dans leurs domaines par rapport aux autres générations, y’a un pas que je ne franchirai pas)
Je vous évite les recherches, voici les 10 élus dans l’ordre d’apparition 😉
- Louane Emera, 18 ans, comédienne et chanteuse, « Chambre 12 » (Fontana/Mercury),
- Carmen Bramly, 20 ans, auteure de « Hard de vivre (Lattès)
- Guillaume Rolland, 18 ans, créateur du Réveil olfactif (repéré par Google).
- Gaël Reyrol, 20 ans, étudiant à l’Ecole 42 en code et PDG de Makeidea, site d’impression en 3D
- Valentin Reverdi, 17 ans, fondateur des médias Dissemblances et Newsyoung.fr
- Octave Nitkowski, 18 ans, étudiant à Sciences Po Paris, chroniqueur « Huffington Post », expert de la vie politique locale d’Hénin-Beaumont
- Hugo Travers, 17 ans, fondateur de Radio-londres.fr, média citoyen
- Marie « Enjoyphoenix », 19 ans, youtubeuse beauté Enjoyphoenix.fr et @enjoyphoenix
- Georges-Axel Jaloyan, 19 ans, étudiant à l’ENS (spécialité Informatique), contributeur très actif sur Wikipédia depuis 6 ans
- Agathe Brouillard, 20 ans, membre du bureau national des jeunes radicaux, représentante de l’UDI au sain du parti démocrate européen
Content de retrouvé Octave dans cette liste… lui qui a commencé bien avant 16 ans à se faire repérer 😉
Difficile de s’y retrouver dans ce dossier sur qui a fait quoi pour qui !
- Génération Z : qui sont-ils ?
- Génération Z : les 50 jeunes qui font bouger la France
- #magénérationZ : racontez-nous votre génération Z !
- Pour vous qui incarne le mieux la génération Z ? (mais où sont les résultats… moi, j’ai indiqué Tata Yoyo pensant avoir accès à la liste… mais sans succès)
- La génération Z et son humour du style (tiens on y retrouve Nathalie Damery, présidente de l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) au propos de laquelle j’ai réagi dans la précédente revue de presse 😉
Chère génération Z, par Mehdi et Badrou (hors âge… donc est-il besoin de les lire ?)
- Chers Z, mes zenfants bien-aimés par Alix Girod de l’Ain (c’est foutu… dès les premiers mots… Voilà plus de vingt ans que ! la génération Z a moins de 20 ans ! désolé, je ne lis pas ! J’avais prévenu que l’erreur de l’âge apporterai son lot d’erreurs)
- Lettre à la génération Z par l’écrivaine Cécile Coulon (non, encore une fois, ce n’est pas une génération Z qui écrit sur sa génération… mais une génération Y qui s’exprime… sur la génération Z !
Dans ces articles, on n’apprend pas grand chose sur nos génération Z (mis à part dans celui sur la mode qui est intéressant à lire, mais c’est vrai, on est dans Elle… ) D’ailleurs, quels sont les « véritables » articles de la rédaction qui nous apprennent quelque chose sur la génération Z ! On a voulu donner la parole à la génération Z, mais c’est surtout la génération Y qui s’exprime !
Dans l’ensemble, mais je n’ai rien lu pour l’instant de #magénérationZ, pas certain que j’aille le faire d’ailleurs, j’ai relevé 4 ou 5 phrases ! Un peu léger pour un dossier (hormis celui sur la mode).
- Ils sont en train de changer la manière de travailler, de voyager, d’apprendre, de consommer. Est-ce que ça les rend meilleurs ? Je l’ignore mais ils sont différents. Les comprendre est crucial : notre monde est en train de glisser vers le leur.
- ils ont en commun une conscience aigüe de la tâche à accomplir et se voient tous, dans 10 ans, en rois du monde. Et surtout ils le font seuls, de A à Z. Sans aide.
- Vous serez tentés de les qualifier de « prodiges » ou de « petits génies ». Pourtant, « l’âge n’est plus vraiment un problème »
- un système économique, juridique et éducatif, qui, de toute évidence, ne leur correspond pas
- On vous le laisse, votre vieux monde, on va en faire un autre, à côté, un vachement mieux.
Toute la vie
Avec l’hymne 2015, « Toute la vie”, les Enfoirés ont déclenché une polémique sur la toile, et certainement montré une très grande méconnaissance de la génération Z notamment…
Ils réussissent à la fois à caricaturer faussement les jeunes et à se faire passer pour des réactionnaires.
Si vous n’avez pas lu, vu ou entendu les paroles de la chanson, voici le clip officiel !
À la maison, les réactions et la colère de la génération Z c’est fait entendre 😉 Ce qui a le plus de mal à passer : «Je rêve ou tu es en train de fumer ?» J’ai l’impression que c’est pris comme un insulte pour eux ! Et d’autres passages ont rendu notre gen Z furax…
Et si, cette chanson était simplement le reflet de la perception de nombreux adultes concernant la génération Z, et les réponses qu’ils leurs donnent au quotidien ? Cela demande réflexion ! Une chanson révélatrice en quelque sorte du conflit des générations actuel.
Je ne vais pas lister les réactions à cette chanson, elles sont trop nombreuses, mais seulement la 1er qui m’a été donné de lire : L’hallucinant clip anti-jeunes des Enfoirés.
Dans les réponses des Enfoirés aucune ne me convient, mais on s’en serait douté 😉
la Génération Z me fait peur
Une fois n’est pas coutume c’est vers Hellocoton que je me dirige. Émilie dans la minute d’Emy titre : la génération Z me fait peur !
Sa réaction a été suscité à la lecture de l’information de l’AFP (voir la revue de presse concernant le dossier de l’AFP). Et, sa réaction est d’être surprise et de craindre que la génération Z soit fascinés par le monde du digital. Elle reste sceptique sur plein d’aspect. «…le digital c’est bien mais le trop digital pour moi ne poussera pas tous ces enfants à obtenir un diplôme, à avoir une orthographe correcte et à décrocher un poste à la fin de leurs études. Je trouve que les jeunes de maintenant sont trop dans le paraître, ils copient ce qu’ils voient sur internet ou à la télévision : des télé-réalités insipides où des stars d’un mois émergent. Cette société d’hyper-consommation de l’écran ne leur permet pas de prendre du recul sur ces images qui peuvent être nuisibles pour leur réputation, de leur réseau qui, mal construit, peut se retourner contre eux: une génération qui me fait peur et à surveiller assurément !»
Je trouve que c’est un excellent résumé de la vision de la génération Z par les adultes et même par la génération Y (y compris ceux âgés d’un an ou 2 de plus vu ce qui c’est dit lors de la conférence en Guadeloupe autour de la génération Z devant un public de Y et aussi dans le commentaire de la personne née en 94, qui se retrouve dans le portrait mais qui dit en commentaire «En tous cas espérons que les générations suivantes ne ferons pas trop de dégâts et qu’elle réagirons avant qu’il ne soit trop tard.»
On retrouve dans les peurs d’Émilie tout le conflit des générations (C’est à mettre en rapport avec la chanson des Enfoirés. Et, la réponse de Swmaud en commentaire me rassure : un vrai travail de gestion de l’image se met en place,
La lecture des commentaires est également enrichissante… je répondrais d’ailleurs à quelques unes de remarques 😉 Une coupure de temps en temps, ils savent beaucoup mieux gérer que nous leur présence on line et IRL ; ce ne sont que quelques points qui sont cités sur la génération Z dans l’article pris en exemple avec des erreurs (notamment sur les amis… les amis IRL existent toujours et ils n’ont pas le même poids que les autres… mais peu de personnes en parlent (voir l’étude de la SMENO de l’automne). Quand au retour du CD, je pense que même les autres générations sont passés à d’autres format 😉
Génération Z : les enfants qui en savent plus que vous
Think-progress autrement dit Intel publie un article Génération Z : les enfants qui en savent plus que vous. Un titre provocateur dans l’ambiance actuelle (mais l’article a été publié début février).
Mais le chapô résume bien la situation : «De l’édition de vidéos au codage de sites Internet, les tendances technologiques que nous commençons juste à maîtriser seront une seconde nature pour ces jeunes d’ici à quelques années. Quel est le visage du paysage technologique de la nouvelle génération ?»
Cela demanderai confirmation mais j’ai l’impression que l’auteur Kat Hall est Anglaise. C’est plus facile pour lire et comprendre l’article qui doit être une traduction de l’un de ses textes ! En effet, difficile de comprendre le début de son article sans cette notion sur l’éducation au numérique à l’école où la nouvelle génération acquerra plus de savoir-faire technique à l’école primaire que la majorité des adultes en une vie entière.
La Génération Z: Portrait d’une génération
Le site Canadien marketing-rh présente le portrait de la génération Z sur son site. C’est le premier d’une série de 3.
Cet article est inspiré de la conférence du 27 janvier 2015 dernier de Proxima Centauri : Tendance RH- La génération Z.
Proxima Centauri, parlons en ou plutôt laissons les parler 😉
L’amalgame est fait entre la génération Z ou C (mais une explication est donnée – pourquoi personne ne dit : génération C, génération pour le marketing, génération Z pour la sociologie ?) mais nous sommes bien sur la classe d’âge : 1995 – 2010.
Selon un sondage de Léger Marketing, la génération Z attaque le marché de l’emploi avec une vision renouvelée de l’emploi et des revendications que les gestionnaires n’ont pas eu l’habitude de gérer jusqu’à maintenant : exigeante quant à ses conditions de travail, ouverte aux changements, mais surtout connectée et avide de technologies.
En effet, plus de 60 % des Z exprime vouloir occuper un emploi qui aura un impact social.
On retrouve ensuite les habituelles informations sur la génération Z au travail et leurs caractéristiques typiques comme réseaux sociaux, téléphones intelligents et autres technologies sont plus que des moyens de communications destinées au divertissement. Pour les Z, ils sont des outils de travail.
Bon, pour ma part, je reste un peu sur ma faim… j’attends la suite.
Le guide sur la prochaine génération d’employés de RandStad
J’avais tenté de récupérer le document qu’à mis en ligne RandStad Canada… depuis leur site sans succès, malgré le faux numéro de téléphone Canadien 😉
Magie d’Internet, quelques jours plus tard, un lien me dirige vers de Y à Z Le guide sur la prochaine génération d’employés ! Je suis en possession des 24 pages du document, mais je ne peux donner le lien direct vers l’étude n’ayant négocié aucun accord ! Si RandStad Canada, on peut en parler 😉
Pour vous mettre l’eau à la bouche, vous pouvez visionner la vidéo dédiée 🙂
Saviez-vous que la génération Z est sur le point de prendre d’assaut le marché du travail ? Ce guide a été réalisé dans le but d’aider les employeurs à comprendre qui sont ces futurs travailleurs et à se préparer à leur arrivée,
Il permet de connaître les différences entre les générations Y et Z et de comprendre ce qui motive et inspire cette main-d’œuvre émergente.
Vous obtiendrez aussi des pistes d’action afin d’attirer, de mobiliser et de retenir les prochaines générations.
Je passe à la lecture 😉 la génération Z est considéré comme : les réalistes et est prête à s’attaquer à la racine même des enjeux mondiaux.
Les références pour ce document sont principalement les études Sparks & Honey et Millennial Branding ainsi qu’un sondage propre à RandStad auprès de jeunes âgés de 16 à 34 ans.
Grosso modo dans les premières pages on retrouve ce qui est dit dans ce blog (comme exit la communication à sens unique : privilégiez le dialogue), parfois synthétisé par de infographie très lisibles.
En voici quelques unes.
Les jeunes adultes croient que la technologie facilite leur travail, tout en admettant qu’elle est aussi source de distraction. Dans la plupart des cas, les jeunes de la génération Z sont plus enclins à affirmer qu’ils sont distraits par les diverses plateformes technologiques
Les conseils de RandStad pour attirer, mobiliser et retenir la génération Z
Mais, la partie qui me semble la plus intéressante ce sont les conseils pratiques donnés à partie de 4 façons d’attirer, de mobiliser et de retenir les prochaines générations. Notez que les résultats de leur étude indiquent que les cultures d’entreprise diversifiées, respectueuses, souples et modernes gagneront
la faveur de la génération Z.
Voici les grandes lignes de ces conseils (non, je ne publierai pas les contenus afférents 😉
- Attirer la génération Z
- Offrez de la souplesse
- Trouvez des moyens de les faire contribuer directement aux résultats.
- Exploitez leur côté entrepreneur
- Commencez à planifier dès maintenant
- Mobiliser la génération Z
- Répondez à leur désir de mentorat et de rétroaction régulière
- Offrez-leur des occasions de créer
- Donnez-leur la liberté de se sentir maîtres de leur espace et de leurs habitudes
de travail - Tenez-les occupés
- Retenir la génération Z
- Montrez-leur les avenues possibles
- Favorisez le dialogue ouvert
- Soyez une entreprise consciencieuse et active sur le plan social
- Restez à l’affût des nouveautés technologiques et pensez mobile
Il vous reste à vous procurer ce guide qui devrait être dans toutes les bibliothèques numériques des personnes qui s’intéressent aux jeunes de la génération Z 😉
Si l’actualité en France n’avait pas été aussi symbolique avec le numéro de Elle à leur sujet, pas de doute que j’aurais donné le nom de de Y à Z à cette revue de presse !
Etes-vous prêt à séduire les talents de la génération Z ?
Informatique news à semble t-il traduit les propos de Sarah Howard, Lumesse sur la génération Z : Etes-vous prêt à séduire les talents de la génération Z ?
La génération Z est souvent dépeints comme une « version extrême » de la génération Y. Adeptes des communications rapides, un sens inné de la productivité et qui savent comment marquer les esprits
Dire que les jeunes de la génération Z s’intéressent au développement économique, social et à l’environnemental durable, qu’ils s’investissent dans des causes (lointaines et locales, ce qui les amène à préférer les organisations philanthropiques et communautaires), que ce sont des penseurs mutitâches multi-support et multicanal qui aspirent à ce que leurs idées et leurs contributions soient prises au sérieux au travail : c’est un peu peu comme réponse pour la question : comment obtenir leur attention ?
Leur facilité de distraction a une influence selon Sarah Howard sur le recrutement… et je la rejoins lorsqu’elle dit : «Aux employeurs d’être présents sur les réseaux sociaux et de faire en sorte que ces jeunes actifs trouvent facilement leurs propositions de missions, leurs offres d’emploi, les infos concernant les salaires et ce que les salariés pensent de leurs conditions de travail, etc» Les idées qu’elle met en avant sont loin d’être idiotes… : des descriptifs de postes concis et pour se démarquer, misez sur le visuel et pourquoi pas le tweet d’une vidéo Vine de 6 secondes !
Leur esprit d’entreprise et leur créativité est mise en avant, mais, et c’est l’un de leur paradoxe, ils ont besoin d’un cadre clairement défini pour exprimer librement leurs idées (seuls les idées comptent, pas l’âge).
Des conseils sont donnés sur les entretiens d’embauche : préférez les questions ouvertes en veillant à ce que l’équipe dirigeante s’implique dans le processus de sélection (ex. vidéo de présentation). N’hésitez pas à inviter les candidats à rejoindre votre communauté sur les réseaux sociaux (on y revient, l’entreprise ou la marque doit absolument être présente dans les réseaux et médias sociaux) et insistez sur leur participation active à l’évolution de leur carrière et la nécessité qu’ils soient acteurs du développement de la société en sachant saisir les opportunités qui se présentent.
Je conseillerai les mêmes choses…
Investissez dans une app mobile, un site carrière mobile pour les dépôts de candidatures, mais aussi dans les vidéos, les blogs et les publications actives sur les réseaux sociaux, en privilégiant une expérience utilisateur et un design graphique unifiés. Insistez sur l’approche visuelle et l’agilité ! Cela me paraît d’une évidence qui coule de source dès que l’on connaît un peu la génération Z !
Interactif pour moi n’est pas similaire à collaboratif. La génération Z est interactive pour moi, elle n’est pas encore collaborative car jamais formé pour cela ! Les entretiens en vidéo et en direct seront un incontournable pour cette génération, sans oublier de leur envoyer des SMS de notification et de rappel des entretiens (ou des messages), et adressez-leur des questionnaires de satisfaction ainsi que des invitations à s’abonner à des blogs, des communautés en ligne, des rencontres et des événements (ce sont toutes d’excellents idées 😉
Vous savez, services RH et services de recrutement, en partie ce qu’ils vous reste à faire 😉
Génération Z : comment manager les moins de 20 ans ?
Les Échos dans l’article Génération Z : comment manager les moins de 20 ans ? propose de manager ces nouveaux professionnels avec plus de souplesse 🙂 C’est vrai que j’ai souri en lisant cette introduction. Toutefois, ce n’est pas faux… en tout cas, c’est certain encadrer les désinhibés de la génération Z va demander des améliorations au niveau du management .
Pour eux, le net se trouve un niveau au-dessus des boss, des collègues…
La différence entre les Y et les Z est notable : ces derniers ne tarderont pas à s’en aller si la situation devient trop tendue (patron tyrannique, surcharge de travail, environnement désastreux…)
Mais que signifie l’entrée de ces digital natives dans le monde du travail ? La délimitation de la vie privée et professionnelle n’est pas tranchée pour les jeunes de la génération Z ou plutôt, elle l’est mais les habitudes de vie personnelle et de travail seront mélangées.
C’est une évidence que c’est la fin des envois papier ou des réunions pour ne rien dire. La structure pyramidale, hiérarchique n’a plus sa place !
Les Z ne rentreront pas dans les normes de l’entreprise telles qu’on les comprend encore. Le « métro-boulot-dodo » : non merci !
La notion de temps sera également divergente des X ou Y (pas entièrement d’accord sur l’interprétation donné, toutefois, effectivement, la notion de temps évoluera ! ) Le jeune connecté sera donc incompatible avec le statisme d’un grand groupe ou l’inertie hiérarchique, en future collaboration avec des collègues incapables d’être autonomes sans l’accord du N+1…
Une polyvalence redoutable
Les Z sont polyvalents (je passerai sous silence la phrase « porte ouverte » qui reste à vérifier : utilisant le numérique, car naturellement doués pour.) Par contre, oui, le modèle freelance leur va comme un gant. Cependant, cette notion sera à revoir, car la génération Z va également bousculer ce paradigme en l’optimisant. – rire, je croirais m’entendre répondre au journal du Net 🙂 C’est pour bientôt en ligne !
Les moins de 20 ans ne vont pas seulement débouler dans le marché du travail, mais le repenser totalement, et recréer un microcosme qui n’appartiendra qu’à eux… attention les yeux !
De nouveau, je croirais m’entendre 😉 «Concrètement, cette organisation du futur sera : organique, structurée et souple, avec un mélange de respect des valeurs et savoirs, basés sur le moment et non sur le parcours (exit la dictature des diplômes), ainsi qu’une association d’intelligence collective pour répondre à des problématiques qui dépassent la capacité d’un seul individu. En résumé, les grands groupes devront s’adapter et être capables de comprendre, à défaut de passer à côté des talents de demain.»
Des managers souples pour des jeunes dispersés
Le Z ne fera pas son job correctement s’il ne sent pas investi et porté par les valeurs de l’entreprise.
Le manager devra être force de proposition tout en restant intraitable sur des points qui semblent essentiels à chacun. Mais attention à leur point faible : les tâches de longue durée (tiens, on retrouve la notion du temps… et la question a se poser et à vérifier est : gèrent-ils les tâches longues de la même manière que nous… arrivent-ils au bout de leur résultat – objectifs)
L’émotion chez eux joue également un rôle assez important : attachement à l’entreprise, aux employés et au manager, tout cela participe au bon déroulement de la vie professionnelle d’un jeune Z.
Il ne me reste qu’une chose à faire, regarder qui est Francis Méléard (l’auteur de l’article) et entrer en contact avec lui 😉
Les jeunes consommateurs détestent s’ennuyer !
Services Mobiles parle des jeunes après nés après 2000 ! donc, malgré tout la génération Z est incluse (pour mémoire, elle démarre en 1995) dans leur article : Les jeunes consommateurs détestent s’ennuyer ! Un plaidoyer pour utiliser les courtes vidéos si l’on veut entrer en contact avec la génération Z !
Il présente le phénomène Melty qui serait l’un des exemples et conséquences de cette consommation ou tout le contenu est en concurrence avec tout le contenu
«Ces très jeunes consommateurs (-14ans) ne détestent pas la publicité. Ils détestent s’ennuyer. Leur contenu favori, c’est le contenu de rupture, un contenu qui frappe, de viralité, parfois people, qui aime les sensations fortes ! La Vidéo est l’avant-garde.»
La campagne de Haribo est un bon exemple de ce type de contenu
Pour rendre captive cette génération commencée donc par la vidéo et construisez le reste de vos actions autour d’elle. (perso, je dirais commencer par l’image animée ou non 😉
Le « snack média » de Vine, Snapchat, Instagram ou la marque s’impose dans le temps.
Cela nécessitent de la créativité pour capter l’attention sur les formats court, voir éphémère.
Marketing : L’usage de la technologie plus important que le nom d’une marque pour les jeunes
L’article de Air of melty sous la plume de Céline Pastezeur tente de répondre à la question : comment les marques doivent-elles s’y prendre aujourd’hui pour séduire des jeunes consommateurs toujours plus exigeants ? Même si je ne suis pas d’accord avec tout, y compris les orientations, cela reste malgré tout un bon article qui donne une ouverture différente… Reste à le discuter 😉
La réponse tourne autour de miser sur l’innovation pour se démarquer avec les exemples de Mode-in-Motion, boutique de montres en ligne (dommage que la jeunesse qui n’a jamais connu la montre se désintéresse semble t-il de l’objet – voir une précédente revue de presse sur le dédain des Z pour la montre Apple !). Leur reste les bijoux. Mais effectivement, l’idée de showroom à domicile et de miroirs intelligents est à suivre !
Il est fait référence à l’article de Nathalie Tadena sur le blog du Wall Street Journal qui explique que pour la génération des ‘Millennials’ (les Z en font partie, mais ils ne sont pas seuls ;), l’usage de la technologie par une marque est tout aussi important que son propre nom !
Des chercheurs d’Annalect disent dans une de leurs études que « l’usage de la technologie peut aider une marque à donner un nouveau niveau à son terrain de jeu ». (52% des jeunes interrogés ont déclaré que la technologie utilisée par une marque est le facteur le plus important lorsqu’ils effectuent un achat, devant le nom même de la marque, mentionné par 48% des sondés). Attention, méfions nous au sens à donner à technologie… Moi, je pense facilités de paiement sur les tablettes et les smartphone par exemple !
La suite donne des explications… : des plates formes qui permettent non seulement de communiquer le message d’une marque, mais aussi de se montrer ouvert à tout retour ! Euh… excusez ma remarque… C’est pas typiquement de réseaux social dont on parle là ? J’ai du mal à croire que la génération Z quittera aussi facilement ses habitudes pour se plonger dans une plate-forme dédiée à une marque… (cf. tout ce qui est écrit sur la génération Z et l’infidélité aux marques !)
Jeunes et nouvelles technologies : Génération Z, rencontre du 4e type…
Devinez qui titre ainsi au sujet de la génération Z ? El Moudjahid ! La phrase d’introduction de l’article Jeunes et nouvelles technologies : Génération Z, rencontre du 4e type… : des jeunes du monde entier ont carrément fusionné avec le monde digital a un écho particulier chez moi qui défend l’internationalisation de cette génération !
On retrouve dans les premiers paragraphes les grands traits de la génération Z avec une devise «tout, partout et tout de suite». Le monde réel n’est que lenteur pour elle, les codes des adultes sont dépassés. L’essentiel de sa vie défile sur ses écrans reliés à toute la planète…
Les raison de leur auto-apprentissage permanent mérite réflexion : ils l’ont intégré car leurs parents sont dépassés, C’est une piste, pas la seule à mon sens !
Ils ne lisent pas, ils scannent, J’aime la formule… attention toutefois de bien comprendre qu’ils lisent quand même… 🙂
La génération Z a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi.
Je recopie la conclusion de l’article : Nous assistons déjà à ce bond gigantesque dans l’inconnu numérique que nos enfants nous concoctent savamment le nez collé à leur écran.
En bref :
Youtube Kids vidéo est officiellement disponible : Après Snapkidz (une version pour enfants de SnapChat évoqué précédemment je pense, voici l’arrivée de Youtube Kids… Google « s’occupe » de vos enfants 🙂
Prescripteur zéro : le passeur de culture en ligne. Cela faisait longtemps que je n’avais pas cité Martin Lessard 🙂 toujours aussi intéressant. Ici, il cherche à comprendre comment les jeunes se débrouillent pour trouver ce qui les intéressent dans YouTube et autres médias sociaux ! le filtrage social qui a dû jouer à plein. Et selon une théorie bien ficelée, on comprend mieux pourquoi les jeunes de la génération Z regarde certaines choses et pas d’autres y compris pour Radio Canada 😉
Snapchat, l’application à 19 milliards de dollars qui cachait en réalité un média en plein boom où David Fayon (un nouvel Américain 😉 parle un peu de la génération Z 😉