Comme expliqué dans la précédente revue de presse francophone sur la génération Z, voici la suite du rattrapage… et comme nous sommes lundi, c’est en même temps la revue de presse francophone sur la génération Z de la semaine écoulée 😉
Noté que la revue de presse internationale sur la génération Z est également en ligne… enfin, pour les abonnés 😉
Vive la Z génération !
Pour une fois, c’est un PDF qui a retenu mon attention… Il provient de l’observatoire des cuisines populaires donc de Lesieur !
Après nous avoir expliqué que la malbouffe n’a plus la côte aux Etats-Unis (pour différentes raisons) au profit de chaînes plus « responsables » telle Chipotle (Bizarre c’est dans cette chaîne que Mme Clinton a fait une apparition médiatique 😉 qui vend des tacos issus de l’agriculture biologique, la fin du document d’une page et demi mentionne la nouvelle génération de consommateurs : les génération Z !
Tout le monde s’accorde pour louer l’aptitude naturelle de cette génération Z à évoluer sur les réseaux sociaux. Peu évoquent sa volonté de rompre avec les habitudes de ses aînés qu’elle considère comme « responsables » de tous ses problèmes, quand elle ne les traite pas « d’irresponsables ». Cela me rappelle une chanson ! Pas vous ?
Pour la génération Z, l’alimentation est un moyen d’expression et une « culture » qui se partage. Une manière d’exprimer sa vision du monde. Pour preuve, entre autres, son engouement pour les productions locales, son penchant pour le bio et la transversalité des habitudes culinaires ou encore sa volonté de revaloriser la street-food à travers le mouvement des food-trucks.
Les Y vous ont surpris ? Attendez de rencontrer les Z
J’avais peur de lire une énième présentation de la génération Z comme d’ordinaire dans cet article de pagtour, mais non ! Il y a visiblement un peu de recherche… (les liens sont fournis en fin d’article).
En effet, après avoir mentionné que la génération Z exercent beaucoup d’influence sur les achats familiaux depuis leur tout jeune âge, l’auteur indique que l’opinion de leurs parents pèse dans les décisions qui concernent différentes facettes de leur vie. Soulignons aussi que de nombreux Z font partie de ménages multigénérationnels.
Ensuite, je note en bref : Certains experts pensent qu’ils seront empreints du scepticisme de leurs parents – la génération X – face à certaines valeurs comme la religion, le mariage ou encore le capitalisme. Je n’avais encore jamais lu cela, mais c’est peut-être aussi une part de l’explication de la bienveillance des X à leurs égards.
La part des 18 à 24 ans qui utilisait les médias sociaux en 2014 s’élevait à 100 % !
Autodidactes en matière de technologie – ils en apprennent à leurs parents – les Z ont développé une grande autonomie, notamment grâce aux tutoriels sur YouTube à propos de tout et de rien.
Ils ne veulent pas être associés à la génération Y. 🙂
Les Z sont d’insatiables internautes à la recherche d’informations.
Ils exigeront transparence et vérité des entreprises avec lesquelles ils transigeront. Ils sont davantage interpellés par un produit ou un service de qualité que par la compagnie qui le commercialise, ce qui les rend infidèles à une marque.
Pour finir, quelques astuces pour entrer en contact avec eux (la liste est partiellement différente de celle que l’on rencontre d’ordinaire) :
- Représentez-les de façon diversifiée (ethnie, mode, orientation sexuelle)
- Parlez-leur en images à l’aide de symboles, d’émoticôns, de photos, de vidéos, d’infographies
- Communiquez plus fréquemment, mais en dosant l’information avec parcimonie
- Tenez compte de leurs opinions et du fait que celles-ci influencent les décisions familiales
- Produisez quelque chose ou aidez les Z à produire quelque chose – faites appel à leur esprit entrepreneurial
- Soyez humble
- Donnez-leur le contrôle de leur expérience
- Racontez vos histoires à travers plusieurs types d’écrans
- Attirez leur attention par des actions éphémères, des énigmes, des surprises et des jeux
- Nourrissez leur curiosité
L’ordinateur détrôné par la tablette chez les 7-12 ans et concurrencé par le smartphone chez les ados
C’est dans la revue de presse de l’ami Suisse Lyonel Kaufmann (en plus c’est lui cette année qui sera à l’honneur de Ludovia 2015 car le pays « invité » est la Suisse) que j’ai découvert l’article du JDN qui confirme ce que j’ai écrit dans ce blog depuis quelques mois ; L’ordinateur est détrôné par la tablette chez les 7-12 ans et concurrencé par le smartphone chez les ados ! J’ai également été averti par Twitter notamment grâce à @TonJOBnumerique 🙂
Le JDN se fait l’écho de l’étude Junior Connect d’Ipsos (les résultats de l’étude en PDF) pour le confirmer. Un peu surpris d’en avoir si peu entendu parler ! Notez que Livres hebdo forts des informations issues de cette enquête titre : Les jeunes sont connectés et lisent des magazines
Au passage, on apprend que la population française des enfants âgés de 1 à 19 ans est estimée à 14,9 millions d’individus donc on peut dire que la génération Z c’est environ 14 millions de personnes en France !
- 62% des familles avec enfants possèdent une tablette contre 46% en 2013 et 22% en 2012.
- 29% des enfants de 1-6 ans sont équipés de tablettes pour enfants.
- Chez les 7-12 ans, l’équipement en tablette personnelle (29%) progresse de +10 points et devance désormais l’ordinateur (20%, -7 pts), ainsi que le smartphone (12%, +2 pts).
- Chez les ados, la pénétration des smartphones est passée de 53% à 68% en un an et se rapproche de celle des ordinateurs (73%). L’équipement en tablette (29%) a gagné +11 points.
- L’équipement en console de jeu continue de progresser tant chez les 7-12 ans (74%, +11 pts) que chez les ados (73%, +8 pts).
- L’équipement personnel TV a un peu baissé chez les deux tranches d’âge (-3 et -4 pts).
- Les 13-19 ans sont 94% à regarder des vidéos sur Internet et 82% des 7-12 ans.
- le replayTV est pratiqué par 66% des 13-19 ans, 56% des 7-12 ans et 38% des 1-6 ans.
- 69% des 1-6 ans et 66% des 7-12 ans lisent régulièrement au moins un titre de presse jeunesse – 37% chez les ados.
- 61% des ados utilisent fréquemment les messageries instantanées (50% l’année précédente).
- 78% des13-19 ans utilisent Facebook, Twitter 25%, Instagram double pour arriver à 14%
- 40% des ados déclarent écrire des commentaires sur des articles
- 25% des avis sur des produits ou marques, sur Internet.
En image, c’est encore mieux…
Les adolescents pauvres sont sur Facebook, les riches sur Instagram
L’information viens des Etats-Unis et etudiant.lefigaro s’en fait l’écho en France. L’enquête ne se limite pas à cette approche du choix des médias sociaux pour les jeunes où la classe sociale, (le revenu des parents) influe sur l’inscription à tel ou tel réseau social.
L’étude du Pew Research Center Teen, social medias et Technology overview 2015 auprès des 13-17 ans qui fait presque 50 pages indique pas mal d’autres informations comme :
- 73% des jeunes possèdent un smartphone
- 91 % des jeunes se connectent à internet via mobile
- Plus de 90% des adolescents interrogés se connectent au moins une fois par jour
- 24% déclarent se connecter «presque en permanence».
- 71% utilisent Facebook, 52% pour Instagram, 41% Snapchat et 33% Twitter.
- Un ados reçoit 30 messages texte en moyenne par jour
- Confirmation, les filles préfèrent les réseaux sociaux d’images tandis que les garçons aiment jouer 😉
D’autres chiffres, détails et analyses sont dans la newsletter de la revue de presse sur la génération Z internationale 😉
Arrivent l’objet de l’article… qui constate que les finances des parents dans le choix des outils… Y’a t-il réellement un lien entre cela et ce que l’on dit parfois au sujet d’Instagram concernant l’étalage de richesse de la part d’une frange de leurs utilisateurs ? Je ne le pense pas.
Ayant accès à des comptes privés ou non de personnes « très » riches dans un pays anglo-saxon… je n’ai pas cette impression que cette rivalité existe… Avant tout, ils montrent leur vie… et ils n’y peuvent rien si leurs vêtements et accessoires sont de marques 😉 Ils ne les exposent d’ailleurs pas plus que le reste ! Après, que la jalousie existe, que l’on veuillent leur ressembler… est un autre problème. On ne va quand même pas leur interdire Instagram et les autres outils d’image à cause de cela !
Comment la génération Z va semer la zizanie dans l’entreprise
Dans les réseaux sociaux, on m’a beaucoup mentionné cet article de chef d’entreprise : Comment la génération Z va semer la zizanie dans l’entreprise, même si j’avais déjà l’information que l’article était en ligne…
Marion Perroud a pris l’axe des de bouleversement dans l’organisation de l’entreprise avec l’arrivée annoncée de la génération z : recrutement, management, process…
Elle commence en se débarrassant de certains stéréotypes sur ces jeunes : fainéants, désabusés, illettrés, zappeurs… Il vaut mieux voir une génération Z plus agile et plus ouverte sur le monde !
Je relève pèle-mêle des choses connus… des lecteurs de ce blog : leur infidélité ; le recrutement à revoir (réseaux, supports, critères de sélection, accueil…) ; la marque employeur ; plus exigeants que les Y ; travail épanouissant ; curieux et enthousiastes ; plus de réunions à rallonge, d’entretiens annuels trop rigides, de chaînes de décision interminables ; un mode de fonctionnement interne plus souples et efficaces ; des managers plus réactifs et impliqués… j’ai l’impression de relire « La grande invaZion » 😉
Jusque là, pas grand chose de nouveau… mais la remarque de Marianne Urmès m’interpelle : «Attention, néanmoins, il ne faut pas que s’installe le sentiment qu’une génération est plus privilégiée que les autres dans l’entreprise». Ce sont en effet 3 ou 4 voir 5 générations qui vont devoir cohabiter… et, je pense en effet que la tentation sera grande pour les générations les plus âgés de succomber aux charmes de la génération Z au détriment de la génération Y notamment !
Je ne pense pas que le plus grand défi sera de rétablir la confiance des Z dans le monde du travail (toujours l’étude InvaZion comme référence)… et je m’oppose à Marianne Urmès lorsqu’elle dit «Les entreprises ont une mauvaise image, parce qu’elles sont méconnues et semblent inaccessibles». C’est une image d’adulte cette réaction…
Ils connaissent l’entreprise (ils font tous un stage en 3é déjà 🙂 ! Ils ont leur propre vision de l’entreprise actuelle au travers des mésaventures qu’ils ont connues autour d’eux, de ce que leurs parents et proches racontent de l’entreprise en privé ! Ce jugement oublie un peu trop vite que ce sont des enfants de la crise et qu’ils n’ont connu que cela ! Le modèle actuel et notamment l’entreprise est pour eux synonyme de perte d’emplois, de salaires maigres… donc, pour eux la solution n’est pas le salariat traditionnel ce qui implique un refus de l’entreprise actuelle…
Je prends le parie que si l’entreprise change… ils aimeront travailler en entreprise… mais certainement pour une partie d’entre pas comme salarié… mais sous une forme de freelance ! Les statuts restent à concevoir !
Je note en fin d’article… l’étude Deloitte qui selon moi fournit une bonne explication à la notion de « voyages » parfois évoqué concernant la génération Z ! Non, ils ne veulent pas avoir des déplacements dans leur métiers… La plupart de ceux qui veulent partir à l’étranger, ne veulent pas revenir ! Toutefois, il est bon d’ajouter que la concurrence pour un même poste est désormais internationale…
N’oublions pas que la génération Z est internationale et que dans les pays « défavorisés », il est désormais possible de se former, notamment via Internet et que ces jeunes ont aussi envie de dépaysement… peut-être un peu plus même que les jeunes français !
Les recruteurs attachent de moins en moins d’importance au diplôme
Selon une étude de l’OFEM (Observatoire de la formation, de l’emploi et des métiers de la chambre de commerce et d’industrie de Paris) le diplôme en France ne serait de moins en moins important dans le recrutement et plus les entreprises sont petites, moins le diplôme compte. C’est cadremploi qui reprend ces informations.
Pour les recruteurs, les études supérieures ne préparent pas assez à la vie active. (J’espère que mes ex. collègue de l’université ont lu l’article !) L’excuse : les métiers évoluent tellement vite que ce qu’ils apprennent en première année est déjà obsolète avant la fin d’un cursus en 4 ans. Comme si, les programmes ne pouvait pas le prendre en compte… cela me surprend toujours !
Cependant, 67 % des recruteurs se fient à leurs expériences avec les promotions précédentes pour décider dans quelles écoles ou universités aller chercher leurs nouvelles recrues.
Incohérence ou pas, l’expérience prend le pas sur le diplôme pour 69 % des recruteurs ! Pour moi, j’ai toujours la même incompréhension… Pour de l’expérience, il faut un 1er emploi… donc, c’est un peu le chien qui se mord la queue car aucune indication n’est fournie concernant l’expérience !
Enfin, presque car dans les paragraphes suivant on apprend que l’apprentissage est de plus en plus prisé : 80 % des interrogés estiment que l’alternance est devenue indispensable. Donc, visiblement, ce n’est pas l’expérience qui est importante… mais l’alternance…
Je relève un paradoxe : les recruteurs pensent que les cursus vont être plus courts (60 %), plus portés vers le savoir-faire (71 %) mais que les formations en cours de carrière, la formation continue se feront avec de l’apprentissage ou des stages de longue durée (85 %) !
J’ai du mal à saisir… cursus court mais formation continue longue ? On parle bien de l’arrivée des Z en entreprise… rassurez moi ? Déjà que l’on n’est pas certain qu’ils suivent des enseignements supérieurs, ils n’ont à mon sens aucune envie de « subir » des formations professionnelles longues en cours de carrières… Ils s’auto formeront, oui… mais pas dans des cycles de formations !
Génération Z et postes commerciaux : comment s’y préparer ?
Le site jaimevendre titre de façon alléchante au sujet de la génération Z et des postes commerciaux… J’attends beaucoup de cette lecture car depuis un certain temps je me pose moi aussi des questions à ce sujet… le croisement de l’évolution des fonctions commerciale et l’arrivée de la génération Z… un mélange aux abords détonnants 😉
Ah, je n’aime pas lire ce genre de propos plein de certitude en début d’article : JaimeVendre vous donne toutes les clés pour comprendre les “Z” et en faire des membres incontournables de vos équipes commerciales. Généralement, c’est que la montagne va accoucher d’une souris !
Heureusement, travailler avec cette génération Z ne relève pas de l’impossible (encore heureux :-).
Bon, il parait que le métier de commercial a déjà entamé une mutation que la génération Z va accompagner, voire amplifier. Quand je disais : une souris !
Pas mieux pour les conseils : fixez un cadre et des règles, jetez les vite “dans le grand bain” (pour assouvir leur soif d’action) et valorisez les compétences restent vague…
Ces 3 conseils, plus ou moins valables, ne sont certainement pas les seuls à prendre en compte… surtout avec la lecture qui peut en être faite (je lis parfois entre les lignes) et je reste persuadé que pas mal de personnes le liront comme tel : pas de problème, on les cadre, on les utilise et ce seront de bons petits toutous…
Je reste largement sur ma faim… et j’aimerai beaucoup avoir la réaction de membre de la génération Z qui veulent rejoindre des postes commerciaux… comment ils voient leur métier plus tard ? en quoi consistera t-il ? quels sont leurs critères pour vendre un produit ? etc.
La génération Z est celle familiarisée avec les réseaux sociaux. Obligatoirement, elle est la cible future des managers
Sur le site réunionnais linfo.re, l’article n’est pas très long… En plus, comme les premiers paragraphes expliquent ce qu’est une génération, comment est arrivé la génération Z, brièvement ce qu’ils sont… j’ai presque manqué de lire le dernier paragraphe qui reprend les résultats de Marketo (si vous ne l’avez pas encore vu 😉
- 33% sont abonnés à des cours en ligne,
- 20% consultent leurs livres scolaires sur des tablettes,
- 32% se connectent en ligne avec leurs camarades de classe pour travailler,
- 52% sont familiers de YouTube et/ou des réseaux sociaux pour faire des taches confiés à l’école,
- 60% ont le besoin de reconnaissance sur le monde pour leur travail,
- 79% s’intéressent sur le dégât que cause l’homme sur la planète
- ils aiment travailler avec 5 écrans simultanément (les Y se contentait de 2).
Dans les entreprises, le fonctionnement différent des “x” et des “y” rend difficile le management
Le populaire dans son édition de la Haute Vienne propose l’analyse de Frédérick Hubin sur la cohabitation de 4 générations dans l’entreprise contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre !
Peu de place, enfin, autant que pour les 3 autres générations, pour la génération Z.
Ils vont poser un problème, même s’il ne faut pas généraliser, je les appelle les « bunkerisés » car ils sont totalement asociaux. Ils sont hyperconnectés et ne voient pas la nécessité d’aller vers l’autre. Ils se targuent d’avoir des milliers d’amis sur la Toile, mais n’appartiennent à aucun club, aucun groupe… C’est la génération 11 septembre qui ne se sentent nulle part en sécurité. Mon opinion c’est que cette génération « z » manque d’esprit critique.
Houps… Nous n’avons pas la même vision 😉
Totalement asociaux ? C’est comme pour une célèbre boisson : Ça ressemble à l’asocial, c’est doré comme l’asocial… mais ce n’est pas un asocial ! voir l’enquête de l’Ipsos 🙂
Ne voient pas la nécessité d’aller vers l’autre (pas comme nous la génération X ou plus âgé le concevons), ils n’appartiennent à aucun club, aucun groupe ? Euh… si, dans les réseaux sociaux, non ? Ah oui, l’univers du club et du groupe à bien changé !
Sur le manque d’esprit critique… j’aimerais que l’on me dise en quoi ils manquent d’esprit critique… car cela voudrait dire que les générations précédentes à leur âge avaient de l’esprit critique ? J’en doute…
Quelle route forgeront les générations Y et Z ?
Avec les secteurs de l’alimentation (en général depuis les produits jusqu’à la restauration), du tourisme, du logement, celui de l’automobile est l’un de ceux qui se préoccupe le plus de l’arrivée des Z !
C’est vrai que de nombreuses statistiques expliquent leur désintérêt pour les voitures ! Finances, écologie… sont certaines des freins à l’acquisition… et aussi leur croyance dans la voiture sans chauffeur (voir Un ado doit-il encore passer son permis de conduire ?)
Donc, un article de plus sur la route et l’automobile, dans un site dédié à l’automobile ne me surprend pas… Lisons ce que auto123 dit sur le sujet !
Cela démarre en trombe si j’ose dire : «Chaque génération de consommateurs a grandement influencé l’industrie automobile, mais les générations Y et Z vont probablement la transformer à un rythme auparavant inégalé.»
Les habitudes de consommation des automobilistes seraient déjà en train de changer :
La durée moyenne d’un bail de location de voiture est maintenant de 3 ans seulement (la même que celle d’un smartphone !)
Systèmes autonomes, connexion internet, écrans tactiles, caméras de recul, détecteurs de mouvement, reconnaissance biométrique, affichage à tête levée de la science fiction pour les génération X et plus âgées est considéré comme une normalité de la vie moderne par la génération Z !
Les constructeurs automobile devront s’adapter rapidement pour des mises à jour régulières et des progrès technologiques rapides pour l’intégration des programmes d’interface et des services offerts par l’industrie des communications et des télécommunications afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur.
Le concept des voitures à conduite autonome prend de l’ampleur. Placer la voiture en mode de conduite autonome sera possible, dans un avenir relativement proche, sur l’autoroute.
Sachez également que leurs ingénieurs travaillent sur la fusion des portables et des tableaux de bord, avec les fonctions du téléphone intelligent intégrées à celles de la voiture ! C’est à mettre en parallèle avec les interdictions du téléphone en voiture… Maintenant mettez en balance : on vous coupe le tél et vous pouvez conduire avec tu téléphones et tu te laisses conduire… le choix de la génération Z sera vite fait !
Cela dit, il y aura une période de transition et d’adaptation avant qu’un conducteur puisse se mettre au travail pendant que sa voiture roule entre 2 métropoles. J’ajouterai sur ce point que l’on évoque une vingtaine d’années… La génération Z parie sur plus tôt !
Le dernier argument mis en avant est que les gens de tous les groupes d’âges aiment vraiment conduire ! La proposition qui est faite est celle de débrancher les options, reprendre le volant et être le commandant de bord ! Personnellement, je ne crois pas… Ces automobiles d’un nouveau genre ne seront pas débrayable aussi facilement (ou alors à quelle vitesse de circulation ?). Je parierai plus sur le transfert vers une activité de loisir autour de la « conduite automobile », sur circuits ou routes « spécifiques ».
C’est à mon sens l’orientation que nous prenons et que les « vieilles » générations actuelles ont du mal à admettre : la disparition de l’auto telle que nous la connaissons. Elle sera accompagnée du covoiturage, du « renouveau » des transports en commun, de la livraison par drones mais aussi de l’interdiction de fumer et de la diminution à forte dose de la consommation d’alcool ! Je sais, vous allez me dire que c’est impossible… On en reparle dans 30 ans… j’aurais dans les 80 ans… je devrais encore être sur terre 😉
AwesomenessTV (YouTube) : misez déjà sur la Génération Z !
Je n’ai pas entendu parler de ce qui a été dit au MIP Digital Fronts à Cannes en dehors de France Tv Info dans Meta-media !
Brian Robbins, CEO de AwesomenessTV a dit «Tout le monde sait que la télévision pour les jeunes est morte. Elle n’est pas en train de mourir, elle est morte … Tout le monde sait que la consommation de contenus a migré sur Youtube, le online et le mobile.»
Voilà qui rejoint ce que je dis quand j’évoque les cataplasmes sur une jambe de bois mis en place par les médias ! Et, rien de surprenant à ce que AwesomenessTV crée des séries pour les chaînes traditionnelles et aussi pour Netflix… Les entreprises « modernes » produisent et utilisent leurs univers mais sont aussi capable de s’adapter pour vendre à d’ancien systèmes… Quelle est l’incohérence ?
AwesomenessTV (70% de leur audience qui consomme des vidéos depuis leur mobile) n’hésite pas à faire appel à une vloggeuse de 19 ans (Meg DeAngelis,alias MayBabyTumbler)
AwesomenessTV produit également pour le grand écran et un film est prévu avec les Australiens de The Janoskians.
«Si vous ne connaissez pas The Janoskians, vous avez déjà un problème avec la Génération Z !» s’est exclamé Robbins.
Je parfais votre culture pour vous les connaître 😉
Pourquoi investir sur la Génération Z ? Pour leur influence !
«La génération Z est la génération la plus influente de toute ! » a affirmé Robbins. «Intéressez-vous à la Génération Z, cela permettra à votre entreprise et vos marques d’installer les tendances, et non d’y réagir. (…) Etre capable de comprendre et de créer pour cette audience c’est être en première ligne des tendances et de l’innovation.»
Cette génération est en permanence connectée, passe d’une plateforme, d’un écran à l’autre, sans friction. Mais « Une chose que les ados ne font pas, c’est de programmer de vous regarder. C’est à vous de leur apporter leurs stars là où ils se trouvent ! »
La belle revanche d’EnjoyPhoenix, ado harcelée devenue reine de YouTube
C’est dans la rubrique beauté de l’express que La belle revanche d’EnjoyPhoenix, ado harcelée devenue reine de YouTube se trouve.
Souffre-douleur dans les couloirs du lycée, Marie alias EnjoyPhoenix se réfugie sur Internet, notamment dans YouTube. Elle vit désormais de sa chaîne de vidéos beauté, forte de 1,4 millions d’abonnés. Ceci en fait une youtubeuse incontournable.
À la fin de l’article, elle indique que chaque vidéo désormais représente facilement 2 heures de tournage, 8 heures de montage, sans compter la recherche d’idées et les réponses aux commentaires et que cela prend aussi énormément de temps de répondre à toutes les sollicitations. Je trouve que cela remet bien les choses en place… c’est un vrai boulot à temps complet…
Mais, je note avec satisfaction sa remarque : «Mais pour moi c’est normal d’accorder autant d’attention à ma communauté. Sans elles, je ne serais pas là et je ne l’oublie pas.»
Autre fait intéressant d’apprendre : certains de ses anciens harceleurs qu’Ils n’avaient et n’ont toujours pas conscience d’avoir fait du mal à la jeune lycéenne à l’époque !
En bref
- La médiation numérique pour les adolescents en bibliothèque : l’article est très intéressant… à tel point qu’il y a trop à dire (c’est un scandale, c’est moi qui écrit cela, alors que je suis un adepte des articles longs et touffus 😉 Mais, tout ou presque est intéressant… donc, la seule solution que j’ai pour vous obliger à le lire, le mettre dans cette rubrique en bref 😉
- Mobilité & Télétravail : le SIRH doit séduire les générations Y et Z relève qu’une étude Markess International indique que 71% des collaborateurs interrogés pratiquent le BYOD ou « Bring Your Own Device » et qu’ils utilisent à titre professionnel des solutions non mises à disposition par leur entreprise (cela concerne les Y), pour les Z, le télétravail est l’illustration parfaite de son besoin de liberté.
- La jeunesse d’aujourd’hui : comment recruter la « génération Z » ? est la traduction d’un article de Robert Half Australie. Les 3 intertitres résument bien l’article : Communiquer, mais autrement, la fin du métro-boulot-dodo, le travail est un plaisir et doit le rester
- Ikram Sefiani: Quand, les générations X, Y et Z s’entrechoquent... dans aujourdhui maroc. Le point de vue d’une docteur en économie, consultante-coach et enseignante en ressources humaines sur les Job Fair, l’adéquation formation-emploi, les 3 ou 4 générations au travail…
- Laissez vos employés travailler ailleurs gratuitement, c’est payant! La solution du pro bono qui se nomme aussi le bénévolat de compétences recommandé par Liz Hamburg, la pdg de Taproot Foundation devrait en effet correspondre aux envies de la génération Z.