éducation et génération Z : école, collège, lycée, université, parents

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Eric Delcroix est spécialisé en conseil, contenu, communication digitale, formation, internet, réseaux et médias sociaux, picture marketing, Facebook, Pinterest, Linkedin, Twitter, génération Z

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Toujours intéressant de rappeler le taux d'équipement de la génération Z lorsque l'on parle d'éducation

Toujours intéressant de rappeler le taux d’équipement de la génération Z lorsque l’on parle d’éducation

Hier, je terminais la revue de presse sur l’alimentation et la restauration pour la génération Z par un article sur la formation, suite à des demandes de managers dans le domaine de la restauration.

La transition avec le monde de l’éducation (et ses rapports, comportement, etc.) vis-à-vis de la génération Z semblait logique, même si j’avais déjà publié un billet ces « derniers jours » sur le sujet (génération Z et l’école), d’autres liens sont apparus.

Une formation de généralistes, universalistes ou spécialistes ?

Dans Quora une discussion : Will there be more polymaths among Generation Z than ever before? est engagée autour notamment des ressources d’apprentissage : permettent t-elle de devenir seulement généraliste (celui qui sait un peu de tout dans de nombreux domaines) ou un universaliste ou encore un spécialiste pointu dans un domaine…

La question est bonne et demande réflexion. À vous de juger et de donner votre avis 😉

Comment les écoles peuvent utiliser l’eLearning pour faire face à la génération Z

L’article de Betanews : How schools can use eLearning tech to keep up with Generation Z me met toujours mal à l’aise quand je regarde qui signe l’article (ce que je fais en général avant de lire l’article ! Dans le cas présent, l’auteur est Jochen Polster le vice-président du marketing d’un producteur de solutions de virtualisation de bureau !

Pour autant, ce n’est pas qu’il n’y aura pas de bonnes choses dans ce billet… Allons y pour la lecture.

Ces natifs numériques (la génération Z) entrent dans les écoles et les collèges avec une perspective numérique et un ensemble de comportements auxquels les établissements d’enseignement doivent réagir et mettre sur la sellette.

Les structures éducatives ont du mal à suivre les tendances fulgurantes de la mutation technologique et à répondre aux attentes croissantes de leurs élèves. (Au passage, je crois que le problème est international !)

Une étude récente a révélé que les étudiants sont plus disposés à apprendre en ligne et voit l’avenir de l’éducation comme plus virtuelle (39 %) et utilisant les médias sociaux dans la salle de classe (19 %).

Le défi de l’enseignement et de l’apprentissage via le numérique est qu’il doit être facile à gérer sans coûts supplémentaires pour des budgets déjà serrés dans les écoles et les universités.

L’intégration de l’informatique dans la salle de classe offre plusieurs avantages. Elle permet de fournir aux élèves la confiance et les compétences nécessaires pour utiliser la technologie plus tard dans la vie et cela augmente leur employabilité.

En outre, la technologie numérique permet aux enseignants d’innover avec les programmes scolaires et de découvrir de nouvelles façons de faire participer les élèves. Là, je sens le discours marketing… le discours utopiste ou idéologique… Évidemment nous souhaitons tous que ce soit le cas… mais dans la réalité des faits qu’en est-il ? Je vous renvoie à lecture du témoignage d’une Z dans ses années collège.

Tout cela évidemment pour en arriver à une partie commerciale car la solution des sessions de la virtualisation est décrite comme la panacée.

Des exemples de déploiement de cette solution en Afrique sont fournis. (moi, je connais mieux Sankore autour des Ressources libres et gratuites – Pour plus d’infos, vous pouvez contacter Francois Bocquet de ma part. Au passage Françios, n’oublie pas de répondre à mon Tweet 😉 Je peux comprendre l’intérêt de ces solutions dans ces pays…

La « panacée » est loin d’être le cas… partout. Pour moi, l’usage des technologies de l’Internet est beaucoup plus large et pour commencer, dans les mondes industriels où commence désormais l’éducation : elle est réservée à la classe ?

Que l’eLearning soit l’une des composantes de l’éducation d’aujourd’hui et de demain, j’en reste convaincu. Mais ce ne sera pas la seule !

Comment les écoles vont changer pour les générations Z

Ce doit être la période, cette fois, c’est une entreprise directement qui publie un texte sur les avantages du elearning : How Schools Will Change for Generation Z Students !

Je note au passage que l’entreprise reconnaît que le elearning est juste l’un des moyens pour que les écoles essaient de rester au top de l’évolution technologique de la génération Z.

Leur cheval de bataille est le LMS (learning management system), autrement dit un ENT (Environnement Numérique de Travail) malheureusement cher à nos politiques, mais en réalité complètement inadapté à la génération Z !

Bref, encore un article seulement publicitaire, pas très intéressant. Je m’attendais à mieux à la lecture du titre !

L’éducation en ligne s’adapte à la génération Z

Chat échaudé craint l’eau froide… et j’ai raison. Les entreprises de e-learning se sont donnés le mot à la fin de l’été pour communiquer sur leurs solutions. Cette fois Virtual College, une entreprise Anglaise de ressources elearning qui s’y est mis.

Cependant, à la différence des autres articles, nous trouvons quelques informations importantes à mon sens.

Une étude du débit de l’été sur la génération Y indique que 50 % des étudiants maintenant n’ont plus besoin de salle de classe physique ce qui indique que l’apprentissage en ligne pourrait bientôt devenir la norme.

Dan Schawbel (je reviendrais sur l’un de ces articles prochainement) a déclaré : «L’éducation ne doit pas être un modèle unique parce que chacun apprend différemment, indépendamment de l’âge, la profession et de son emplacement. Les cours en ligne devraient être offerts pour répondre à ceux qui apprennent mieux dans une salle de classe virtuelle». Je transformerais bien la fin en écrivant en dehors d’une classe virtuelle ou non !

Répondre à la classe 2018 : le courant numérique de la génération Z

Le journal Texans Star telegram s’intéresse à la génération Z et au système éducatif dans son état dans Meet the class of 2018: Digitally fluent Gen Z.

La raison : parce qu’au Texas de nouvelles dispositions exigent des nouveaux élèves de lycée de commencer l’année scolaire avec des plans spécifiques de cours adaptés à leurs carrières éventuelles. Cela concerne 300 000 lycéens (high schools).

Quelques stats sur la génération Z :

  • 25 % regardent leurs e-mails et les messages des médias sociaux dans les 5 minutes qui suivent le réveil (source Wikia)
  • 39 % ont envoyé ou posté des textes ou des courriers sexuellement suggestifs (source GuardChild)
  • 46 % des 12 à 24 ans ont dit qu’ils utilisent Snapchat, et 53 % ont des comptes sur Instagram (source Edison Research and Triton Digital).
  • 66 % pensent que leurs compétences techniques les aideront à atteindre leurs objectifs (source Wikia).

Quelques déclarations de jeunes adolescents ponctuent l’article comme la déclaration de Colin Butler, 14 ans : «Nous ne sommes pas la génération « moi, moi, moi…  …Nous sommes tout simplement un mélange des générations avant nous». À méditer…

Ensuite, c’est le côté répressif qui est mis en évidence. N’oublions pas que nous sommes aux Etats-Unis et dans le Texas !

Les parents, les éducateurs et les législateurs se sont attaqués à la façon de mieux surveiller les adolescents y compris la pratique de sexting ou l’envoi de messages sexuellement explicites. En 2011, les législateurs du Texas a adopté une loi qui oblige les districts scolaires à rendre les programmes de prévention du sexting disponibles sur une base annuelle.
Les mineurs qui envoient favorisent ou possèdent des photos de nu, pourrait être accusé d’un délit de classe C (niveau des délits inférieur).

On nous explique que dans un district, ils utilisent Google Apps en relation avec la pédagogie inversée.

À l’opposé, Barry Fox, directeur de la pédagogique pour les écoles Arlington propose d’appeler la génération Z les media natives plutôt que des digitals natives. Pour lui, on les appelle des digital natives car les enfants de la génération Z ont été entourés par la technologie toute leur vie, mais ils ne viennent pas vers nous (à l’école) avec une compréhension approfondie de la façon d’appliquer cette technologie qu’ils utilisent.

Dans d’autres quartiers se sont des tablettes qui sont distribués pour un usage en classe ou à la maison. Dans d’autres, soit une tablette est proposé par le lycée, soit ils apportent leur propre matériel en cours (Bring Your Own Device).

Dans de nombreux districts, les enseignants affichent leurs devoirs de classe en ligne, et les étudiants ont des alertes sur les délais pour les devoirs ou les projets.

Les salles de classe ont également modifié pour le travail d’équipe afin d’encourager l’échange d’idées. La salle de classe calme a disparu.

Je vais être honnête, je ne comprends pas le but de cet article sinon décliner les évolutions qui sont en train de se mettre en place au Texas comme en France… Partout, on expérimente… mais personne n’ose franchir le pas de la rupture ! Pourtant ce ne serait pas un luxe.

Et, au final, quid de 2018 dans le domaine de l’éducation ?

L’Internet est mon éducation

Je place cet article The Internet is My Education dans cette revue de presse sur la génération Z et l’éducation, même si elle ne concerne pas directement une personne de cette génération. Elle est apparue dans ma veille car elle mentionne la génération Z dans son texte.

Mais l’histoire de cette mère de famille qui raconte sa reprise des études en étant adulte et sa réussite grâce à Internet, évoque pour moi une éventuelle possibilité de ce qui se passera peut-être de façon courante dans l’avenir, si, effectivement, la génération Z rechigne à aller à l’université !

Comment avez-vous enseigné à vos enfants la sécurité en ligne ?

L’éducation ce n’est pas seulement l’école, le lycée, l’université… c’est aussi les parents. Et, justement le très lu Lifehacker a posé la question (et apporté ses réponses) à la question How Are You Teaching Your Kids to Be Safe Online ?

L’article en tant que tel est court, comme souvent dans ce site. Mais ce qui en fait aussi la richesse ce sont les commentaires.

De plus, cet article débute sur une question que je pose en fin de séminaire ou conférence Parents – enfants – internet : Nous enseignons à nos enfants à être en sécurité dans le monde réel, pour aller à l’école à pied ou vis-à-vis d’inconnus mais pourquoi pas au sujet d’Internet ?

La phrase que j’emploie est : «pourquoi leur apprendre à marcher sur la route et ne pas leurs apprendre à se déplacer sur les autoroutes de l’information !»

Lifehacker renvoie vers l’article du The Guardian : How do I keep my children safe online? What the security experts tell their kids.

L’article cette fois est long et détaillé ! Les réponses sont fournis par des experts en sécurité, dont beaucoup ont des enfants. Voici leurs réponses, enfin, le titre de leurs réponses 😉

  • Commencer à discuter de la sécurité en ligne à un âge précoce
  • Si tu ne le ferais pas en face à face, ne le fait pas en ligne
  • Les enfants devraient utiliser l’Internet non accompagné mais un autre : Jamais, en aucun cas, parcourir Internet non accompagné
  • Apprenez-leur à se méfier des étrangers avec des cadeaux
  • Une fois que vous avez écrit quelque chose, vous ne pouvez pas le supprimer
  • Essayez d’être vigilants et surveiller ce que vous pouvez
  • Éduquer tôt et souvent
  • Pas seulement pour leur dire les règles, mais aussi pour passer le temps de leur montrer que vous êtes le plus digne de confiance au sujet d’internet
  • Imaginez un adulte responsable debout derrière eux
  • Il s’agit de comprendre de simples règles de sécurité
  • Il suffit d’appliquer les normes que vous adoptez IRL au monde en ligne
  • Tout ce qui est mis en ligne est présumé permanent
  • Impliquez-les lors de l’installation des correctifs
  • Quelques étapes simples vous aideront à sécuriser les données
  • Apprenez par vous-même si vous ne le savez pas
  • Des limites apportent également la liberté
  • Rester en sécurité maintenant va au-delà des vieilles questions de sécurité informatique
  • Nous parlons de tout et n’importe quoi
  • Suivez les mêmes règles que vous souhaitez suivre dans le monde réel

Je ne suis pas expert en sécurité (cela se saurait), mais j’ai l’impression de retrouver dans ces différents points ce que j’ai mis en place plus ou moins avec mes filles ! Je suis un bon père (rire).

La seule situation avec laquelle je ne suis pas du même avis est :

  • Devenir amis et contacts dans les médias sociaux de votre enfant

On n’a pas le droit d’indiquer cette situation comme un état de fait… Tout dépend de la notion de vie privée que l’on met derrière. Vous auriez accepté que vos parents lisent le courrier postal que vous receviez en étant ados ? Pas moi ! Et pour les jeunes d’aujourd’hui, le courrier postal ce sont les réseaux et médias sociaux. Ceci étant dit, encore une fois, le dialogue et l’écoute mutuelle sera le vecteur de la décision à prendre.

Pas de photos: Les parents choisissent de garder les bébés hors de Facebook

Le Washington Post reprend un article de l’Associated Press concernant le comportement des parents concernant les photos de la génération Z : No photos: Parents opt to keep babies off Facebook.

Alors que presque tout le monde : mère, père, grand-mère, tante… publie les photos des premières années de la nouvelle génération sur les sites de réseaux sociaux, un nombre croissant de parents ne partage pas cette tendance en gardant pour eux les photos et identités de leurs enfants.

Parmi les raisons évoquées : le respect pour l’autonomie des enfants. Lorsqu’ils seront assez vieux, ils prendront les décisions pour eux-mêmes. Je fais partie de cette catégorie puisque j’ai de tout temps demandé à mes filles si j’avais le droit ou non de publier les photos d’elles !

Facebook, pour sa part, encourage les parents à utiliser le paramètre de confidentialité du site s’ils veulent limiter qui peut voir leurs photos de bébé. Cette solution, notamment de créer un groupe d’amis proches ou des parents) ne conviendra pas à ceux qui s’inquiètent de ce que les entreprises peuvent faire de l’image de leur enfant et des données personnelles.

Le cas d’Ahmad qui a acheté le nom domaine d’un site Web au nom de son fils est peut-être un pis-aller… «Je vais faire un site privé avec un mot de passe pour la famille » dit-il. « Quand il sera assez vieux, je vais probablement lui donner les clés.»

Donc, si je comprends bien… pas de photos dans les réseaux et médias sociaux, mais sur Internet quand même !

De toute façon, les parents qui appliquent des règles strictes d’interdiction sont encore très minoritaires. Dans une enquête de 2011, 66 % des parents de la génération X ont dit qu’ils affichent des photos de leurs enfants en ligne, tandis que plus de la moitié ont déclaré avoir partagé des nouvelles de la réussite d’un enfant en ligne.

Aisha Sultan, responsable de sondage estime que les chiffres devraient diminuer… Ce n’est qu’une supposition et, pour ma part, je ne pense pas que la tendance se soit réellement inversée…


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